Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 22, 1-19)

Le sacrifice de notre patriarche Abraham.

En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :

“Abraham !”

Celui-ci répondit :

“Me voici !”

Dieu dit :

“Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai.”

Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
Abraham dit à ses serviteurs :

“Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là- bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous.”

Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
Isaac dit à son père Abraham :

“Mon père !
– Eh bien, mon fils ?”

Isaac reprit :

“Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ?”

Abraham répondit :

“Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils.”

Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.

Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ;
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :

“Abraham ! Abraham !”

Il répondit :

“Me voici !”

L’ange lui dit :

“Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.”

Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de “Le-Seigneur-voit”.
On l’appelle aujourd’hui : “Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu.”

Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :

“Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance.”

Alors Abraham retourna auprès de ses serviteurs
et ensemble ils se mirent en route pour Bershéba ;
et Abraham y habita.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 114 (116a), 1-2. 3-4. 5-6. 8-9

Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants.

J’aime le Seigneur :
il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille :
toute ma vie, je l’invoquerai.

J’étais pris dans les filets de la mort,
retenu dans les liens de l’abîme,
j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ;
j’ai invoqué le nom du Seigneur :
“Seigneur, je t’en prie, délivre-moi !”

Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.

Il a sauvé mon âme de la mort,
gardé mes yeux des larmes
et mes pieds du faux pas.
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :
il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 1-8)

Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

En ce temps-là,
Jésus monta en barque, refit la traversée,
et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voici qu’on lui présenta un paralysé,
couché sur une civière.
Voyant leur foi,
Jésus dit au paralysé :

“Confiance, mon enfant,
tes péchés sont pardonnés.”

Et voici que certains parmi les scribes se disaient :

“Celui-là blasphème.”

Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda :

“Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : ‘Tes péchés sont pardonnés’,
ou bien dire : ‘Lève-toi et marche’ ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés…
– Jésus s’adressa alors au paralysé –
lève-toi, prends ta civière,
et rentre dans ta maison.”

Il se leva et rentra dans sa maison.
Voyant cela, les foules furent saisies de crainte,
et rendirent gloire à Dieu
qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

— Acclamons la Parole de Dieu.

5 juillet 2023 — Mercredi, Treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Le Père a voulu nous engendrer, par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de ses créatures — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 28-34)

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 21, 5. 8-20)

Le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac.

Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac.
L’enfant grandit, et il fut sevré.
Abraham donna un grand festin le jour où Isaac fut sevré.
Or, Sara regardait s’amuser Ismaël,
ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne.
Elle dit à Abraham :

“Chasse cette servante et son fils ;
car le fils de cette servante
ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac.”

Cette parole attrista beaucoup Abraham,
à cause de son fils Ismaël,
mais Dieu lui dit :

“Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ;
écoute tout ce que Sara te dira,
car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ;
mais je ferai aussi une nation du fils de la servante,
car lui aussi est de ta descendance.”

Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau,
il les posa sur l’épaule d’Agar,
il lui remit l’enfant,
puis il la renvoya.
Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba.
Quand l’eau de l’outre fut épuisée,
elle laissa l’enfant sous un buisson,
et alla s’asseoir non loin de là,
à la distance d’une portée de flèche.
Elle se disait :

“Je ne veux pas voir mourir l’enfant !”

Elle s’assit non loin de là.
Elle éleva la voix et pleura.
Dieu entendit la voix du petit garçon ;
et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar :

“Qu’as-tu, Agar ?
Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon,
sous le buisson où il était.
Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main,
car je ferai de lui une grande nation.”

Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar,
et elle aperçut un puits.
Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon.
Dieu fut avec lui,
il grandit et habita au désert, et il devint un tireur à l’arc.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 33 (34), 7-8. 10-11. 12-13

Un pauvre crie ; le Seigneur entend.

Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L’ange du Seigneur campe alentour
pour libérer ceux qui le craignent.

Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien.

Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le Père a voulu nous engendrer, par sa parole de vérité,
pour faire de nous comme les prémices de ses créatures.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 28-34)

Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ?

En ce temps-là,
comme Jésus arrivait sur l’autre rive,
dans le pays des Gadaréniens,
deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ;
ils étaient si agressifs
que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu’ils se mirent à crier :

“Que nous veux-tu, Fils de Dieu ?
Es- tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ?”

Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus :

“Si tu nous expulses,
envoie-nous dans le troupeau de porcs.”

Il leur répondit :

“Allez.”

Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ;
et voilà que, du haut de la falaise,
tout le troupeau se précipita dans la mer,
et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite
et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela,
et en particulier ce qui était arrivé aux possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ;
et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent
de partir de leur territoire.

— Acclamons la Parole de Dieu.

4 juillet 2023 — Mardi, Treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — J’espère le Seigneur, et j’attends sa parole — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 23-27)

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 19, 15-29)

Le Seigneur fit tomber sur Sodome et Gomorrhe une pluie de soufre et de feu.

En ces jours-là,
les gens de Sodome avaient voulu s’en prendre
aux deux voyageurs passant la nuit chez Loth.
À l’aurore, les deux anges pressèrent Loth, en disant :

“Debout !
Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en,
de peur que tu ne périsses
à cause des crimes de cette ville.”

Comme il s’attardait, ces hommes le saisirent par la main,
ainsi que sa femme et ses deux filles,
parce que le Seigneur voulait l’épargner.
Ils le firent sortir et le conduisirent hors de la ville.
Une fois sortis, ils dirent :

“Sauve-toi si tu tiens à la vie !
Ne regarde pas en arrière,
ne t’arrête nulle part dans cette région,
sauve-toi dans la montagne,
si tu ne veux pas périr !”

Loth leur dit :

“Non, je vous en prie, mes seigneurs !
Votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux,
et vous m’avez fait une grande faveur en me laissant la vie.
Mais je n’ai pas le temps de me sauver dans la montagne :
le malheur va me rattraper et je mourrai.
Voici une ville assez proche pour y fuir
– elle est si petite ! –
Permettez que je me sauve là-bas
– elle est si petite ! –
afin de rester en vie !”

Ils lui répondirent :

“Pour te faire plaisir cette fois encore,
je ne détruirai pas la ville dont tu parles.
Vite, sauve-toi là- bas,
car je ne puis rien faire avant que tu y sois arrivé.”

C’est pour cela qu’on a donné à cette ville le nom de Soar
(ce qui veut dire : Petite).

Le soleil se levait sur le pays
et Loth entrait à Soar,
quand le Seigneur fit tomber du ciel sur Sodome et Gomorrhe
une pluie de soufre et de feu venant du Seigneur.
Dieu détruisit ces villes et toute la région,
avec tous leurs habitants et la végétation.
Or, la femme de Loth avait regardé en arrière,
et elle était devenue une colonne de sel.

Abraham se leva de bon matin
pour se rendre à l’endroit
où il s’était tenu en présence du Seigneur,
et il regarda du côté de Sodome,
de Gomorrhe et de toute la région :
il vit monter de la terre une fumée
semblable à celle d’une fournaise !

Lorsque Dieu a détruit les villes de cette région,
il s’est souvenu d’Abraham ;
et il a fait échapper Loth
au cataclysme qui a détruit les villes où il habitait.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 25 (26), 2-3. 9-10. 11-12

J’ai devant les yeux ton amour, Seigneur.

Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi,
passe au feu mes reins et mon cœur.
J’ai devant les yeux ton amour,
je marche selon ta vérité.

Ne m’inflige pas le sort des pécheurs,
le destin de ceux qui versent le sang :
ils ont dans les mains la corruption ;
leur droite est pleine de profits.

Oui, j’ai marché sans faillir :
libère-moi ! prends pitié de moi !
Sous mes pieds le terrain est sûr ;
dans l’assemblée je bénirai le Seigneur.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

J’espère le Seigneur,
et j’attends sa parole.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 23-27)

Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.

En ce temps-là,
comme Jésus montait dans la barque,
ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée
que la barque était recouverte par les vagues.
Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant :

“Seigneur, sauve-nous !
Nous sommes perdus.”

Mais il leur dit :

“Pourquoi êtes-vous si craintifs,
hommes de peu de foi ?”

Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer,
et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient :

“Quel est donc celui-ci,
pour que même les vents et la mer lui obéissent ?”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 18, 16-33)

Vas-tu faire périr le juste avec le coupable ?

Aux chênes de Mambré,
les hommes se levèrent pour partir
et regardèrent du côté de Sodome.
Abraham marchait avec eux pour les reconduire.
Le Seigneur s’était dit :

“Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ?
Car Abraham doit devenir une nation grande et puissante,
et toutes les nations de la terre
doivent être bénies en lui.
En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne
à ses fils et à sa descendance
de garder le chemin du Seigneur,
en pratiquant la justice et le droit ;
ainsi, le Seigneur réalisera sa parole à Abraham.”

Alors le Seigneur dit :

“Comme elle est grande,
la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe !
Et leur faute, comme elle est lourde !
Je veux descendre pour voir
si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi.
Si c’est faux, je le reconnaîtrai.”

Les hommes se dirigèrent vers Sodome,
tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.
Abraham s’approcha et dit :

“Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?
Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville.
Vas-tu vraiment les faire périr ?
Ne pardonneras-tu pas à toute la ville
à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?
Loin de toi de faire une chose pareille !
Faire mourir le juste avec le coupable,
traiter le juste de la même manière que le coupable,
loin de toi d’agir ainsi !
Celui qui juge toute la terre
n’agirait-il pas selon le droit ?”

Le Seigneur déclara :

“Si je trouve cinquante justes dans Sodome,
à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville.”

Abraham répondit :

“J’ose encore parler à mon Seigneur,
moi qui suis poussière et cendre.
Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq :
pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ?”

Il déclara :

“Non, je ne la détruirai pas,
si j’en trouve quarante-cinq.”

Abraham insista :

“Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ?”

Le Seigneur déclara :

“Pour quarante,
je ne le ferai pas.”

Abraham dit :

“Que mon Seigneur ne se mette pas en colère,
si j’ose parler encore :
peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ?”

Il déclara :

“Si j’en trouve trente,
je ne le ferai pas.”

Abraham dit alors :

“J’ose encore parler à mon Seigneur.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ?”

Il déclara :

“Pour vingt,
je ne détruirai pas.”

Il dit :

“Que mon Seigneur ne se mette pas en colère :
je ne parlerai plus qu’une fois.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ?”

Et le Seigneur déclara :

“Pour dix,
je ne détruirai pas.”

Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham,
il partit,
et Abraham retourna chez lui.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 102 (103), 1-2. 3-4. 8-9. 10-11

Le Seigneur est tendresse et pitié.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint !

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 18-22)

Suis-moi.

En ce temps-là,
Jésus, voyant une foule autour de lui,
donna l’ordre de partir vers l’autre rive.
Un scribe s’approcha et lui dit :

“Maître, je te suivrai partout où tu iras.”

Mais Jésus lui déclara :

“Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête.”

Un autre de ses disciples lui dit :

“Seigneur, permets-moi d’aller d’abord
enterrer mon père.”

Jésus lui dit :

“Suis-moi,
et laisse les morts enterrer leurs morts.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

3 juillet 2023 — Saint Thomas, Apôtre — Fête — Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu — Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 24-29)

2 juillet 2023 — Treizième Dimanche du Temps Ordinaire — Année A — Descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte, annoncez les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 37-42)

1er juillet 2023 — Samedi, Douzième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 5-17)

Première lecture

Deuxième livre des Rois (2 R 4, 8-11. 14-16a)

Celui qui s’arrête chez nous est un saint homme de Dieu.

Un jour, le prophète Élisée passait à Sunam ;
une femme riche de ce pays
insista pour qu’il vienne manger chez elle.
Depuis, chaque fois qu’il passait par là,
il allait manger chez elle.
Elle dit à son mari :

“Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous
est un saint homme de Dieu.
Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ;
nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe,
et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer.”

Le jour où il revint,
il se retira dans cette chambre pour y coucher.
Puis il dit à son serviteur :

“Que peut-on faire pour cette femme ?”

Le serviteur répondit :

“Hélas, elle n’a pas de fils,
et son mari est âgé.”

Élisée lui dit :

“Appelle-la.”

Le serviteur l’appela et elle se présenta à la porte.
Élisée lui dit :

“À cette même époque,
au temps fixé pour la naissance,
tu tiendras un fils dans tes bras.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 88 (89), 2-3. 16-17. 18-19

Ton amour, Seigneur, sans fin je le chante !

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.

Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.

Deuxième lecture

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 6, 3-4. 8-11)

Unis, par le baptême, à la mort et à la résurrection du Christ.

Frères,
ne le savez-vous pas ?
Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort,
c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant,
c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même, vous aussi,
pensez que vous êtes morts au péché,
mais vivants pour Dieu en Jésus-Christ.

— Parole du Seigneur.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte,
annoncez les merveilles de Celui qui vous a appelés
des ténèbres à son admirable lumière.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 37-42)

Celui qui ne prend pas sa croix n’est pas digne de moi. Qui vous accueille m’accueille.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :

“Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas
n’est pas digne de moi.
Qui a trouvé sa vie
la perdra ;
qui a perdu sa vie à cause de moi
la gardera.
Qui vous accueille
m’accueille ;
et qui m’accueille
accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète
recevra une récompense de prophète ;
qui accueille un homme juste en sa qualité de juste
recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,
à l’un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 18, 1-15)

Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, Sara aura un fils.

En ces jours-là,
aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham,
qui était assis à l’entrée de la tente.
C’était l’heure la plus chaude du jour.
Abraham leva les yeux,
et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui.
Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente
et se prosterna jusqu’à terre.
Il dit :

“Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux,
ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau,
vous vous laverez les pieds,
et vous vous étendrez sous cet arbre.
Je vais chercher de quoi manger,
et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin,
puisque vous êtes passés près de votre serviteur !”

Ils répondirent :

“Fais comme tu l’as dit.”

Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente,
et il dit :

“Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine,
pétris la pâte et fais des galettes.”

Puis Abraham courut au troupeau,
il prit un veau gras et tendre,
et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer.
Il prit du fromage blanc, du lait,
le veau que l’on avait apprêté,
et les déposa devant eux ;
il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre,
pendant qu’ils mangeaient.
Ils lui demandèrent :

“Où est Sara, ta femme ?”

Il répondit :

“Elle est à l’intérieur de la tente.”

Le voyageur reprit :

“Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance,
et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils.”

Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente.
– Abraham et Sara étaient très avancés en âge,
et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes.
Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait :

“J’ai pourtant passé l’âge du plaisir,
et mon seigneur est un vieillard !”

Le Seigneur Dieu dit à Abraham :

“Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant :
‘Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?’
Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Au moment où je reviendrai chez toi,
au temps fixé pour la naissance,
Sara aura un fils.”

Sara mentit en disant :

“Je n’ai pas ri”,

car elle avait peur.

Mais le Seigneur répliqua :

“Si, tu as ri.”

— Parole du Seigneur.

Cantique

Lc 1, 46b-47. 48-49. 50. 53. 54-55

Le Seigneur se souvient de son amour.

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le Christ a pris nos souffrances,
il a porté nos maladies.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 5-17)

Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob.

En ce temps-là,
comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :

“Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement.”

Jésus lui dit :

“Je vais aller moi-même le guérir.”

Le centurion reprit :

“Seigneur, je ne suis pas digne
que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole
et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité,
j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : ‘Va’, et il va ;
à un autre : ‘Viens’, et il vient,
et à mon esclave : ‘Fais ceci’, et il le fait.”

À ces mots, Jésus fut dans l’admiration
et dit à ceux qui le suivaient :

“Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob
au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”

Et Jésus dit au centurion :

“Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi.”

Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.

Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison,
il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main,
et la fièvre la quitta.
Elle se leva,
et elle le servait.

Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés.
D’une parole, il expulsa les esprits
et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies’.

— Acclamons la Parole de Dieu.

30 juin 2023 — Vendredi, Douzième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 8, 1-4)

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