Samedi 11 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 8, 1-10)

Vendredi 10 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 31-37)

Jeudi 9 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Accueillez dans la douceur la Parole semée en nous : c’est elle qui peut vous sauver — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 24-30)

Mercredi 8 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 14-23)

Mardi 7 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Incline mon cœur vers tes exigences ; fais-moi la grâce de ta loi, Seigneur — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 1-13)

Lundi 6 février 2023 — Cinquième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Jésus proclamait l’Évangile du Royaume et guérissait toute infirmité dans le peuple — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 53-56)

Dimanche 5 février 2023 — Cinquième dimanche du Temps Ordinaire — Année A — Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 5, 13-16)

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 3, 9-24)

Le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre.

Quand l’homme eut désobéi à Dieu,
le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :

“Où es-tu donc ?”

Il répondit :

“J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché.”

Le Seigneur reprit :

“Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ?”

L’homme répondit :

“La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé.”

Le Seigneur Dieu dit à la femme :

“Qu’as-tu fait là ?”

La femme répondit :

“Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé.”

Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :

“Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon.”

Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme :

“Je multiplierai la peine de tes grossesses ;
c’est dans la peine que tu enfanteras des fils.
Ton désir te portera vers ton mari,
et celui-ci dominera sur toi.”

Il dit enfin à l’homme :

“Parce que tu as écouté la voix de ta femme,
et que tu as mangé le fruit de l’arbre
que je t’avais interdit de manger :
maudit soit le sol à cause de toi !
C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture,
tous les jours de ta vie.
De lui-même, il te donnera épines et chardons,
mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain,
jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ;
car tu es poussière,
et à la poussière tu retourneras.”

L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau
et les en revêtit.
Puis le Seigneur Dieu déclara :

“Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous
par la connaissance du bien et du mal !
Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main,
qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie,
qu’il en mange et vive éternellement !”

Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden,
pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré.
Il expulsa l’homme,
et il posta, à l’orient du jardin d’Éden,
les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant,
pour garder l’accès de l’arbre de vie.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Psaume (Ps 89 (90), 2. 3-4. 5-6. 12-13)

D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.

Avant que naissent les montagnes,
que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.

Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : “Retournez, fils d’Adam !”
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 8, 1-10)

Les gens mangèrent et furent rassasiés.

En ces jours-là,
comme il y avait une grande foule,
et que les gens n’avaient rien à manger,
Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :

“J’ai de la compassion pour cette foule,
car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi,
et n’ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun,
ils vont défaillir en chemin,
et certains d’entre eux sont venus de loin.”

Ses disciples lui répondirent :

“Où donc pourra-t-on trouver du pain
pour les rassasier ici, dans le désert ?”

Il leur demanda :

“Combien de pains avez-vous ?”

Ils lui dirent :

“Sept.”

Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Puis, prenant les sept pains
et rendant grâce,
il les rompit,
et il les donnait à ses disciples
pour que ceux-ci les distribuent ;
et ils les distribuèrent à la foule.
Ils avaient aussi quelques petits poissons,
que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
Les gens mangèrent et furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille.
Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples,
il alla dans la région de Dalmanoutha.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 3, 1-8)

Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs
que le Seigneur Dieu avait faits.
Il dit à la femme :

“Alors, Dieu vous a vraiment dit :
‘Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin’ ?”

La femme répondit au serpent :

“Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin,
Dieu a dit :
‘Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas,
sinon vous mourrez.’”

Le serpent dit à la femme :

“Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez,
vos yeux s’ouvriront,
et vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal.”

La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux,
qu’il était agréable à regarder
et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence.
Elle prit de son fruit,
et en mangea.
Elle en donna aussi à son mari,
et il en mangea.
Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent
et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus.
Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier,
et ils s’en firent des pagnes.
Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu
qui se promenait dans le jardin à la brise du jour.
L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu
parmi les arbres du jardin.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Psaume (Ps 31 (32), 1-2. 5cdef. 6-7)

Heureux l’homme dont la faute est enlevée !

Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense,
dont l’esprit est sans fraude !

J’ai dit : “Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés.”
Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.

Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre.
Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance, tu m’as entouré.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 31-37)

Il fait entendre les sourds et parler les muets.

En ce temps-là,
Jésus quitta le territoire de Tyr ;
passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée
et alla en plein territoire de la Décapole.
Des gens lui amènent un sourd
qui avait aussi de la difficulté à parler,
et supplient Jésus de poser la main sur lui.
Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule,
lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel,
il soupira et lui dit :

“Effata !”,

c’est-à-dire :

“Ouvre-toi !”

Ses oreilles s’ouvrirent ;
sa langue se délia,
et il parlait correctement.
Alors Jésus leur ordonna
de n’en rien dire à personne ;
mais plus il leur donnait cet ordre,
plus ceux-ci le proclamaient.
Extrêmement frappés, ils disaient :

“Il a bien fait toutes choses :
il fait entendre les sourds et parler les muets.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 2, 18-25)

Dieu amena la femme vers l’homme. Et tous deux ne feront plus qu’un.

Le Seigneur Dieu dit :

“Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra.”

Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l’homme
pour voir quels noms il leur donnerait.
C’étaient des êtres vivants,
et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.
Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux,
et l’homme s’endormit.
Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes,
puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme,
il façonna une femme
et il l’amena vers l’homme.

L’homme dit alors :

“Cette fois-ci, voilà l’os de mes os
et la chair de ma chair !
On l’appellera femme – Ishsha –,
elle qui fut tirée de l’homme – Ish.”

À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu’un.

Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus,
et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Psaume (Ps 127 (128), 1-2. 3. 4-5)

Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Accueillez dans la douceur la Parole semée en nous : c’est elle qui peut vous sauver.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 24-30)

Les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants !

En ce temps-là,
Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr.
Il était entré dans une maison,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ;
elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ;
elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance,
et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui disait :

“Laisse d’abord les enfants se rassasier,
car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens.”

Mais elle lui répliqua :

“Seigneur, les petits chiens, sous la table,
mangent bien les miettes des petits enfants !”

Alors il lui dit :

“À cause de cette parole, va :
le démon est sorti de ta fille.”

Elle rentra à la maison,
et elle trouva l’enfant étendue sur le lit :
le démon était sorti d’elle.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 1, 20 – 2, 4a)

Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance.

Quand il créa le ciel et la terre,
Dieu dit encore :

“Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel.”

Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles :

“Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre.”

Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.

Et Dieu dit :

“Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce.”

Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :

“Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre.”

Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :

“Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres
des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.”

Dieu dit encore :

“Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte.”

Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour :
il le sanctifia
puisque, ce jour-là, il se reposa
de toute l’œuvre de création qu’il avait faite.

Telle fut l’origine du ciel et de la terre
lorsqu’ils furent créés.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Psaume (Ps 8, 4-5. 6-7. 8-9)

Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom par toute la terre !

À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,
le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Incline mon cœur vers tes exigences ; fais-moi la grâce de ta loi, Seigneur.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 1-13)

Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes.

En ce temps-là,
les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus :

“Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures.”

Jésus leur répondit :

“Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :

Ce peuple m’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu,
pour vous attacher à la tradition des hommes.”

Il leur disait encore :

“Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu
pour établir votre tradition.

En effet, Moïse a dit :

Honore ton père et ta mère.

Et encore :

Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites :

Supposons qu’un homme déclare
à son père ou à sa mère :

“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider
sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,

alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit
pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la parole de Dieu
par la tradition que vous transmettez.
Et vous faites beaucoup de choses du même genre.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 1, 1-19)

Dieu dit. Et ce fut ainsi.

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Dieu dit :

“Que la lumière soit.”

Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière “jour”,
il appela les ténèbres “nuit”.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.

Et Dieu dit :

“Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux.”

Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament “ciel”.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.

Et Dieu dit :

“Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme.”

Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme “terre”,
et il appela la masse des eaux “mer”.
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :

“Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.”

Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.

Et Dieu dit :

“Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre.”

Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Psaume (Ps 103 (104), 1-2a. 5-6. 10. 12. 24. 35c)

Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Jésus proclamait l’Évangile du Royaume et guérissait toute infirmité dans le peuple.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 53-56)

Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés.

En ce temps-là,
après la traversée,
abordant à Génésareth
Jésus et ses disciples accostèrent.
Ils sortirent de la barque,
et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région,
et se mirent à apporter les malades sur des brancards
là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait,
dans les villages, les villes ou les campagnes,
on déposait les infirmes sur les places.
Ils le suppliaient de leur laisser toucher
ne serait-ce que la frange de son manteau.
Et tous ceux qui la touchèrent
étaient sauvés.

— Acclamons la Parole de Dieu.

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