Deuxième livre des Martyrs d’Israël (2 M 6, 18-31)
En ces jours-là,
Éléazar était l’un des scribes les plus éminents.
C’était un homme très âgé,
et de très belle allure.
On voulut l’obliger à manger du porc
en lui ouvrant la bouche de force.
Préférant avoir une mort prestigieuse
plutôt qu’une vie abjecte,
il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice,
après avoir recraché cette viande,
comme on doit le faire
quand on a le courage de rejeter
ce qu’il n’est pas permis de manger,
même par amour de la vie.
Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège
le connaissaient de longue date.
Ils le prirent à part et lui conseillèrent
de faire apporter des viandes dont l’usage était permis,
et qu’il aurait préparées lui-même.
Il n’aurait qu’à faire semblant
de manger les chairs de la victime
pour obéir au roi ;
en agissant ainsi, il échapperait à la mort
et serait traité avec humanité
grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux.
Mais il fit un beau raisonnement,
bien digne de son âge,
du rang que lui donnait sa vieillesse,
du respect que lui valaient ses cheveux blancs,
de sa conduite irréprochable depuis l’enfance,
et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu.
Il s’exprima en conséquence,
demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts :
“Une telle comédie est indigne de mon âge.
Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar,
à quatre-vingt-dix ans,
adopte la manière de vivre des étrangers.
À cause de cette comédie, par ma faute,
ils se laisseraient égarer eux aussi ;
et moi, pour un misérable reste de vie,
j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur.
Même si j’évite, pour le moment,
le châtiment qui vient des hommes,
je n’échapperai pas, vivant ou mort,
aux mains du Tout-Puissant.
C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage,
je me montrerai digne de ma vieillesse
et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse
pour nos vénérables et saintes lois,
j’aurai laissé aux jeunes gens
le noble exemple d’une belle mort.”
Sur ces mots, il alla tout droit au supplice.
Pour ceux qui le conduisaient,
ces propos étaient de la folie ;
c’est pourquoi ils passèrent subitement
de la bienveillance à l’hostilité.
Quant à lui, au moment de mourir sous les coups,
il dit en gémissant :
“Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien :
alors que je pouvais échapper à la mort,
j’endure sous le fouet
des douleurs qui font souffrir mon corps ;
mais dans mon âme je les supporte avec joie,
parce que je crains Dieu.”
Telle fut la mort de cet homme.
Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse
mais à l’ensemble de son peuple,
un exemple de noblesse et un mémorial de vertu.
— Parole du Seigneur.
Ps 3, 2-3. 4-5. 6-7
Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
“Pour lui, pas de salut auprès de Dieu !”
Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.
Alléluia. Alléluia.
Dieu nous a aimés, il a envoyé son Fils comme Pardon pour nos péchés.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 19, 1-10)
En ce temps-là,
entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
“Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison.”
Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :
“Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur.”
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
“Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus.”
Alors Jésus dit à son sujet :
“Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu.”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Les anomalies placentaires sont fréquentes et surviennent pendant la grossesse. Dans les pays en développement, de nombreuses femmes meurent en couches, c'est pourquoi le ministère de la Santé encourage les femmes à accoucher dans les centres de santé ; a également formé les sage femmes. Le placenta est un organe temporaire, rempli de vaisseaux sanguins, qui constitue le lien entre l'enfant et la mère pendant la grossesse. La fonction du placenta assure l'apport d'oxygène au bébé et libère du dioxyde de carbone, cet organe fait tourner lentement les reins et le foie du bébé, il protège également le bébé d'une maladie ou d'une autre attaque...
Le premier est l'accomplissement de la prophétie de Siméon : ton cœur sera transpercé par une épée ; la seconde est la fuite vers l’Egypte ; Troisièmement, Jésus s'est perdu dans le temple la douzième année de Jésus et sa mère était triste ; le quatrième est Jésus portant la croix, le cœur de Notre-Dame a souffert de voir la souffrance de son fils ; cinquième Sainte Marie se tenait au pied de la croix et entendait les paroles de Jésus : femme, voici ton enfant, et à ses disciples : voici ta mère ; le sixième, lorsque le corps de Jésus fut descendu de la croix et que la Sainte Marie le prit dans ses bras ; le septième est l'enterrement de Jésus dans le tombeau.
20 novembre 2023 — Lundi, Trente-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 35-43)
Premier livre des Martyrs d’Israël (1 M 1, 10-15. 41-43. 54-57. 62-64)
En ces jours-là,
de la descendance des successeurs d’Alexandre le Grand
surgit un homme de péché, Antiocos Épiphane,
fils du roi Antiocos le Grand.
Il avait séjourné à Rome comme otage,
et il devint roi en l’année Cent trente-sept de l’empire grec.
À cette époque, surgirent en Israël des hommes infidèles à la Loi,
et ils séduisirent beaucoup de gens,
car ils disaient :
“Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent.
En effet, depuis que nous avons rompu avec elles,
il nous est arrivé beaucoup de malheurs.”
Ce langage parut judicieux,
et quelques-uns, dans le peuple,
s’empressèrent d’aller trouver le roi.
Celui-ci leur permit d’adopter les usages des nations.
Ils construisirent un gymnase à Jérusalem,
selon la coutume des nations ;
ils effacèrent les traces de leur circoncision,
renièrent l’Alliance sainte,
s’associèrent aux gens des nations,
et se vendirent pour faire le mal.
Le roi Antiocos prescrivit
à tous les habitants de son royaume
de ne faire désormais qu’un seul peuple,
et d’abandonner leurs coutumes particulières.
Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre.
En Israël,
beaucoup suivirent volontiers la religion du roi,
offrirent des sacrifices aux idoles,
et profanèrent le sabbat.
Le quinzième jour du neuvième mois, en l’année Cent quarante-cinq,
Antiocos éleva sur l’autel des sacrifices
l’Abomination de la désolation,
et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem,
ses partisans élevèrent des autels païens.
Ils brûlèrent de l’encens aux portes des maisons
et sur les places.
Tous les livres de la Loi qu’ils découvraient,
ils les jetaient au feu après les avoir lacérés.
Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance,
si quelqu’un se conformait à la Loi,
le décret du roi le faisait mettre à mort.
Cependant, beaucoup en Israël résistèrent
et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur.
Ils acceptèrent de mourir
pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient,
et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ;
et de fait, ils moururent.
C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.
— Parole du Seigneur.
Ps 118 (119), 53. 61. 134. 150. 155. 158
Face aux impies, la fureur me prend,
car ils abandonnent ta loi.
Les pièges de l’impie m’environnent,
je n’oublie pas ta loi.
Rachète-moi de l’oppression des hommes,
que j’observe tes préceptes.
Ceux qui poursuivent le mal s’approchent,
ils s’éloignent de ta loi.
Le salut s’éloigne des impies
qui ne cherchent pas tes commandements.
J’ai vu les renégats : ils me répugnent,
car ils ignorent ta promesse.
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 35-43)
Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s’écria :
“Jésus, fils de David, prends pitié de moi !”
Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
“Fils de David, prends pitié de moi !”
Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
“Que veux-tu que je fasse pour toi ?”
Il répondit :
“Seigneur, que je retrouve la vue.”
Et Jésus lui dit :
“Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.”
À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.
— Acclamons la Parole de Dieu.
19 novembre 2023 — Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire — Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit — Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)
Livre des Proverbes (Pr 31, 10-13. 19-20. 30-31)
Une femme parfaite, qui la trouvera ?
Elle est précieuse plus que les perles !
Son mari peut lui faire confiance :
il ne manquera pas de ressources.
Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine,
tous les jours de sa vie.
Elle sait choisir la laine et le lin,
et ses mains travaillent volontiers.
Elle tend la main vers la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.
Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ;
seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
Célébrez-la pour les fruits de son travail :
et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !
— Parole du Seigneur.
Ps 127 (128), 1-2. 3. 4-5
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 5, 1-6)
Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront :
“Quelle paix ! quelle tranquillité !”,
c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.
— Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
“C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi
et dit :‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Alléluia. Alléluia.
Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-15. 19-21)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
“C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Livre de la Sagesse (Sg 18, 14-16 ; 19, 6-9)
Un silence paisible enveloppait toute chose,
et la nuit de la Pâque était au milieu de son cours rapide ;
alors, du haut du ciel, venant de ton trône royal, Seigneur,
ta Parole toute-puissante
fondit en plein milieu de ce pays de détresse,
comme un guerrier impitoyable,
portant l’épée tranchante de ton décret inflexible.
Elle s’arrêta, et sema partout la mort ;
elle touchait au ciel et marchait aussi sur la terre.
La création entière, dans sa propre nature,
était remodelée au service de tes décrets,
pour que tes enfants soient gardés sains et saufs.
On vit la nuée recouvrir le camp de son ombre,
on vit la terre sèche émerger là où il n’y avait eu que de l’eau ;
de la mer Rouge surgit un chemin sans obstacles
et, des flots impétueux, une plaine verdoyante.
C’est là que le peuple entier, protégé par ta main, traversa
en contemplant des prodiges merveilleux.
Ils étaient comme des chevaux dans un pré,
ils bondissaient comme des agneaux
et chantaient ta louange, Seigneur :
tu les avais délivrés.
— Parole du Seigneur.
Ps 104 (105), 2-3. 36-37. 42-43
Chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Il frappe les fils aînés du pays,
toute la fleur de la race ;
il fait sortir les siens chargés d’argent et d’or ;
pas un n’a flanché dans leurs tribus !
Il s’est ainsi souvenu de la parole sacrée
et d’Abraham, son serviteur ;
il a fait sortir en grande fête son peuple,
ses élus, avec des cris de joie !
Alléluia. Alléluia.
Par l’annonce de l’Évangile, Dieu vous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 1-8)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux
de toujours prier sans se décourager :
“Il y avait dans une ville
un juge qui ne craignait pas Dieu
et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville,
il y avait une veuve qui venait lui demander :‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
Longtemps il refusa ;
puis il se dit :‘Même si je ne crains pas Dieu
et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer,
je vais lui rendre justice
pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’”
Le Seigneur ajouta :
“Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare :
bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ?”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Livre de la Sagesse (Sg 13, 1-9)
De nature, ils sont inconsistants,
tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu :
à partir de ce qu’ils voient de bon,
ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ;
en examinant ses œuvres,
ils n’ont pas reconnu l’Artisan.
Mais c’est le feu, le vent, la brise légère,
la ronde des étoiles, la violence des flots,
les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde,
qu’ils ont regardés comme des dieux.
S’ils les ont pris pour des dieux,
sous le charme de leur beauté,
ils doivent savoir
combien le Maître de ces choses leur est supérieur,
car l’Auteur même de la beauté est leur créateur.
Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés,
ils doivent comprendre, à partir de ces choses,
combien est plus puissant Celui qui les a faites.
Car à travers la grandeur et la beauté des créatures,
on peut contempler, par analogie, leur Auteur.
Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ;
car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver,
qu’ils se sont égarés :
plongés au milieu de ses œuvres,
ils poursuivent leur recherche
et se laissent prendre aux apparences :
ce qui s’offre à leurs yeux est si beau !
Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse.
S’ils ont poussé la science à un degré tel
qu’ils sont capables d’avoir une idée
sur le cours éternel des choses,
comment n’ont-ils pas découvert plus vite
Celui qui en est le Maître ?
— Parole du Seigneur.
Ps 18a (19), 2-3. 4-5ab
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s’entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
Alléluia. Alléluia.
Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 17, 26-37)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
“Comme cela s’est passé dans les jours de Noé,
ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche
et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth :
on mangeait, on buvait,
on achetait, on vendait,
on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome,
du ciel tomba une pluie de feu et de soufre
qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière
le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse,
et aura ses affaires dans sa maison,
qu’il ne descende pas pour les emporter ;
et de même celui qui sera dans son champ,
qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra.
Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis :
Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit :
l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain :
l’une sera prise, l’autre laissée.”
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent :
“Où donc, Seigneur ?”
Il leur répondit :
“Là où sera le corps,
là aussi se rassembleront les vautours.”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Livre de la Sagesse (Sg 7, 22 – 8, 1)
Il y a dans la Sagesse un esprit
intelligent et saint,
unique et multiple,
subtil et rapide ;
perçant, net, clair et intact ;
ami du bien, vif, irrésistible,
bienfaisant, ami des hommes ;
ferme, sûr et paisible,
tout-puissant et observant tout,
pénétrant tous les esprits,
même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.
La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement
qui surpasse tous les autres ;
elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.
Car elle est la respiration de la puissance de Dieu,
l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ;
aussi rien de souillé ne peut l’atteindre.
Elle est le rayonnement de la lumière éternelle,
le miroir sans tache de l’activité de Dieu,
l’image de sa bonté.
Comme elle est unique, elle peut tout ;
et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers.
D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes,
pour en faire des prophètes et des amis de Dieu.
Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse.
Elle est plus belle que le soleil,
elle surpasse toutes les constellations ;
si on la compare à la lumière du jour,
on la trouve bien supérieure,
car le jour s’efface devant la nuit,
mais contre la Sagesse le mal ne peut rien.
Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre,
elle gouverne l’univers avec bonté.
— Parole du Seigneur.
Ps 118 (119), 89-90. 91. 130. 135. 175
Pour toujours, ta parole, Seigneur,
se dresse dans les cieux.
Ta fidélité demeure d’âge en âge,
la terre que tu fixas tient bon.
Jusqu’à ce jour, le monde tient par tes décisions :
toute chose est ta servante.
Déchiffrer ta parole illumine
et les simples comprennent.
Pour ton serviteur que ton visage s’illumine :
apprends-moi tes commandements.
Que je vive et que mon âme te loue !
Tes décisions me soient en aide !
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la vigne, et vous les sarments, dit le Seigneur. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 17, 20-25)
En ce temps-là,
comme les pharisiens demandaient à Jésus
quand viendrait le règne de Dieu,
il prit la parole et dit :
“La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
On ne dira pas :‘Voilà, il est ici !’
ou bien :
‘Il est là !’
En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous.”
Puis il dit aux disciples :
“Des jours viendront
où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme,
et vous ne le verrez pas.
On vous dira :‘Voilà, il est là-bas !’
ou bien :
‘Voici, il est ici !’
N’y allez pas, n’y courez pas.
En effet, comme l’éclair qui jaillit
illumine l’horizon d’un bout à l’autre,
ainsi le Fils de l’homme,
quand son jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup
et qu’il soit rejeté par cette génération.”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Dans la vie chrétienne primitive : selon l’enseignement de Jésus, ce que les Apôtres enseignaient n’y est pas contraire. Que tout le monde se soumette aux autorités car il n’y a aucune autorité qui ne vienne de Dieu, mais tout ce qui existe est désigné par Lui. Catéchèse sur l'Église, la famille et la politique, en collaboration avec le P. Abdon Rafidison.
Pour l’Église : il est impossible de sous-estimer la sécurité sociale et le bien-être de la terre. La famille et la politique ne peuvent être séparées. En 1791, les papes, l'un après l'autre, écrivirent clairement à ce sujet une encyclique qui mettait en lumière l'injustice des travailleurs et le devoir de l'État de protéger leurs droits. Catéchèse sur l'Église, la famille et la politique, en collaboration avec le P. Abdon Rafidison.
À l'issue de sa deuxième Assemblée Générale qui s'est tenue du 15 au 18 octobre 2024, la Commission épiscopale Justice et Paix a adressé un message aux responsables étatiques à tous les niveaux, ainsi qu'à tous les Malagasy et à toutes les personnes de bonne volonté.
Lire la suite...Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.
Lire la suite...Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.
Lire la suite...© 2025 Radio Don Bosco