Première lecture

Deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 Tm 1, 1-3. 6-12)

Ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains.

Paul, apôtre du Christ Jésus
par la volonté de Dieu,
selon la promesse de la vie
que nous avons dans le Christ Jésus,
à Timothée,
mon enfant bien-aimé.
À toi, la grâce, la miséricorde et la paix
de la part de Dieu le Père
et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein de gratitude envers Dieu,
à qui je rends un culte avec une conscience pure,
à la suite de mes ancêtres,
je lui rends grâce en me souvenant continuellement de toi dans mes prières,
nuit et jour.
Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu,
ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains.
Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de pondération.
N’aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur,
et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ;
mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances
liées à l’annonce de l’Évangile.
Car Dieu nous a sauvés,
il nous a appelés à une vocation sainte,
non pas à cause de nos propres actes,
mais à cause de son projet à lui et de sa grâce.
Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus
avant tous les siècles,
et maintenant elle est devenue visible,
car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté :
il a détruit la mort,
et il a fait resplendir la vie et l’immortalité
par l’annonce de l’Évangile,
pour lequel j’ai reçu la charge
de messager, d’apôtre et d’enseignant.
Et c’est pour cette raison que je souffre ainsi ;
mais je n’en ai pas honte,
car je sais en qui j’ai cru,
et j’ai la conviction qu’il est assez puissant
pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue,
le dépôt de la foi qu’il m’a confié.

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 122 (123), 1-2ab. 2cdef

Vers toi, Seigneur, j’ai les yeux levés.

Vers toi j’ai les yeux levés,
vers toi qui es au ciel,
comme les yeux de l’esclave
vers la main de son maître.

Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 12, 18-27)

Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.

En ce temps-là,
des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus.
Ils l’interrogeaient :

“Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ?”

Jésus leur dit :

“N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les anges dans les cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac,
le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous vous égarez complètement.”

– Acclamons la Parole de Dieu.

4 juin 2024 — Mardi, Neuvième Semaine du Temps Ordinaire — Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 12, 13-17)

Première lecture

Deuxième lettre de saint Pierre apôtre (2 P 3, 12-15a. 17-18)

Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle.

Bien-aimés,
vous attendez et vous hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.
Et dites-vous bien
que la longue patience de notre Seigneur,
c’est votre salut.
Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;
prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés,
et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.
Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen.

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 89 (90), 2. 3-4. 10. 14. 16

D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.

Avant que naissent les montagnes,
que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.

Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : “Retournez, fils d’Adam !”
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

Le nombre de nos années ? soixante-dix,
quatre-vingt pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ;
elles s’enfuient, nous nous envolons.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 12, 13-17)

Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :

“Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ?”

Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :

“Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent.”

Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :

“Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César”, répondent-ils.

Jésus leur dit :

“Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu.”

Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

– Acclamons la Parole de Dieu.

3 juin 2024 — Lundi, Neuvième Semaine du Temps Ordinaire — Jésus Christ, témoin fidèle, premier-né d’entre les morts, tu nous aimes, et par ton sang tu nous délivres du péché — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 12, 1-12)

Première lecture

Deuxième lettre de saint Pierre apôtre (2 P 1, 2-7)

Les dons promis, si précieux, nous sont accordés, pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine.

Bien-aimés,
que la grâce et la paix
vous soient accordées en abondance
par la vraie connaissance de Dieu
et de Jésus notre Seigneur.
Sa puissance divine nous a fait don
de tout ce qui permet de vivre avec piété,
grâce à la vraie connaissance de celui qui nous a appelés
par la gloire et la force qui lui appartiennent.
De la sorte nous sont accordés les dons promis,
si précieux et si grands,
pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine,
et que vous échappiez à la dégradation
produite dans le monde par la convoitise.
Et pour ces motifs, faites tous vos efforts
pour joindre à votre foi la vertu,
à la vertu la connaissance de Dieu,
à la connaissance de Dieu la maîtrise de soi,
à la maîtrise de soi la persévérance,
à la persévérance la piété,
à la piété la fraternité,
à la fraternité l’amour.

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 90 (90), 1-2. 14-15ab. 15c-16

Mon Dieu, je suis sûr de toi !

Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : “Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr !”

“Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
je suis avec lui dans son épreuve.

“Je veux le libérer, le glorifier ;
de longs jours, je veux le rassasier,
et je ferai qu’il voie mon salut.”

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Jésus Christ, témoin fidèle, premier-né d’entre les morts, tu nous aimes, et par ton sang tu nous délivres du péché.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 12, 1-12)

Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.

En ce temps-là,
Jésus se mit à parler en paraboles
aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens :

“Un homme planta une vigne,
il l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir
et y bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons,
et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons
pour se faire remettre par eux
ce qui lui revenait des fruits de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur,
le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ;
et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent.
Il en envoya encore un autre,
et celui-là, ils le tuèrent ;
puis beaucoup d’autres serviteurs :
ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé.
Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant :
‘Ils respecteront mon fils.’
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux :
‘Voici l’héritier :
allons-y ! tuons-le,
et l’héritage va être à nous !’
Ils se saisirent de lui, le tuèrent,
et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ?
Il viendra,
fera périr les vignerons,
et donnera la vigne à d’autres.
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ?
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux !

Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus,
mais ils eurent peur de la foule.
– Ils avaient bien compris en effet
qu’il avait dit la parabole à leur intention.
Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

– Acclamons la Parole de Dieu.

2 juin 2024 — Le Saint Sacrement — Solennité — Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 14, 12-16. 22-26)

Première lecture

Livre de l’Exode (Ex 24, 3-8)

Voici le sang de l’Alliance que le Seigneur a conclue avec vous.

En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple
toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances.
Tout le peuple répondit d’une seule voix :

“Toutes ces paroles que le Seigneur a dites,
nous les mettrons en pratique.”

Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur.
Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne,
et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes,
et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang.
Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :

“Tout ce que le Seigneur a dit,
nous le mettrons en pratique, nous y obéirons.”

Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit :

“Voici le sang de l’Alliance
que, sur la base de toutes ces paroles,
le Seigneur a conclue avec vous.”

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 115 (116b), 12-13. 15-16ac. 17-18

J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

Deuxième lecture

Lettre aux Hébreux (He 9, 11-15)

Le sang du Christ purifiera notre conscience.

Frères,
le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais son propre sang.
De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le sang du Christ fait bien davantage,
car le Christ, poussé par l’Esprit éternel,
s’est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans défaut ;
son sang purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle,
d’un testament nouveau :
puisque sa mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.

– Parole du Seigneur.

Séquence

Lauda Sion (ad libitum)

Sion, célèbre ton Sauveur,
chante ton chef et ton pasteur
par des hymnes et des chants.

Tant que tu peux, tu dois oser,
car il dépasse tes louanges,
tu ne peux trop le louer.

Le Pain vivant, le Pain de vie,
il est aujourd’hui proposé
comme objet de tes louanges.

Au repas sacré de la Cène,
il est bien vrai qu’il fut donné
au groupe des douze frères.

Louons-le
à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
l’allégresse de nos cœurs !

C’est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce banquet divin
la première institution.

À ce banquet du nouveau Roi,
la Pâque de la Loi nouvelle
met fin à la Pâque ancienne.

L’ordre ancien le cède au nouveau,
la réalité chasse l’ombre,
et la lumière, la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
il ordonna qu’en sa mémoire
nous le fassions après lui.

Instruits par son précepte saint,
nous consacrons le pain, le vin,
en victime de salut.

C’est un dogme pour les chrétiens
que le pain se change en son corps,
que le vin devient son sang.

Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l’affirmer,
hors des lois de la nature.

L’une et l’autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signes,
voilent un réel divin.

Sa chair nourrit, son sang abreuve,
mais le Christ tout entier demeure
sous chacune des espèces.

On le reçoit sans le briser,
le rompre ni le diviser ;
il est reçu tout entier.

Qu’un seul ou mille communient,
il se donne à l’un comme aux autres,
il nourrit sans disparaître.

Bons et mauvais le consomment,
mais pour un sort bien différent,
pour la vie ou pour la mort.

Mort des pécheurs, vie pour les justes ;
vois : ils prennent pareillement ;
quel résultat différent !

Si l’on divise les espèces,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’il est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.

Le signe seul est partagé,
le Christ n’est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
n’ont en rien diminué.

Le voici, le pain des anges,
il est le pain de l’homme en route,
le vrai pain des enfants de Dieu,
qu’on ne peut jeter aux chiens.

D’avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
par la manne de nos pères.

Ô bon Pasteur, notre vrai pain,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la terre des vivants.

Toi qui sais tout et qui peux tout,
toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage,
en compagnie de tes saints.

Amen.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 14, 12-16. 22-26)

Ceci est mon corps, ceci est mon sang.

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :

“Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ?”

Il envoie deux de ses disciples en leur disant :

“Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
‘Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs.”

Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :

“Prenez, ceci est mon corps.”

Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :

“Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu.”

Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Il y a des filles qui sont enceintes et n'osent pas réprimander et parler aux garçons qui essaient de faire des choses qu'elles n'aiment pas surtout quand il s'agit de sujet sexuel. Une personne doit être entièrement responsable de ses décisions. Le sacrement du mariage révèle que l'amour du couple est une expression de l'amour de Dieu. Catéchèse concernant les jeunes accouchant tôt, avant le mariage, avec P. Marc Ramiandrasoa.

1er juin 2024 — Samedi, Huitième Semaine du Temps Ordinaire — Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse, et offrez par lui votre action de grâce à Dieu le Père — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 11, 27-33)

Première lecture

Lettre de saint Jude apôtre (Jude 17. 20b-25)

Dieu peut vous préserver de la chute et vous faire tenir debout, irréprochables, en présence de sa gloire.

Bien-aimés,
souvenez-vous des paroles dites à l’avance
par les Apôtres de notre Seigneur Jésus Christ.
Construisez votre vie sur votre foi très sainte,
priez dans l’Esprit Saint,
gardez-vous dans l’amour de Dieu,
attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ
en vue de la vie éternelle.
Ceux qui sont hésitants, prenez-les en pitié ;
d’autres, sauvez-les en les arrachant au feu ;
d’autres enfin, prenez-les aussi en pitié,
mais avec crainte,
en détestant jusqu’au vêtement souillé par leur chair.

À Celui qui peut vous préserver de la chute
et vous faire tenir debout,
irréprochables et pleins d’allégresse,
en présence de sa gloire,
au Dieu unique, notre Sauveur,
par notre Seigneur Jésus Christ,
gloire, majesté, souveraineté, pouvoir,
avant tous les siècles,
maintenant et pour tous les siècles. Amen.

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 62 (63), 2. 3-4. 5-6

Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse, et offrez par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 11, 27-33)

Par quelle autorité fais-tu cela ?

En ce temps-là,
Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem.
Et comme Jésus allait et venait dans le Temple,
les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient :

“Par quelle autorité fais-tu cela ?
Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ?”

Jésus leur dit :

“Je vais vous poser une seule question.
Répondez-moi,
et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean
venait-il du ciel ou des hommes ?
Répondez-moi.”

Ils se faisaient entre eux ce raisonnement :

“Si nous disons : ‘Du ciel’,
il va dire :
‘Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?’
Mais allons-nous dire : ‘Des hommes’ ?”

Ils avaient peur de la foule,
car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus :

“Nous ne savons pas !”

Alors Jésus leur dit :

“Moi, je ne vous dis pas non plus
par quelle autorité je fais cela.”

– Acclamons la Parole de Dieu.

31 mai 2024 — La Visitation de Bienheureuse Vierge Marie — Fête — Heureuse es-tu, Vierge Marie, toi qui as cru que s’accompliraient pour toi les paroles du Seigneur — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-56)

Première lecture

Livre du prophète Sophonie (So 3, 14-18)

Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.

Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem :

“Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
comme aux jours de fête.”

J’ai écarté de toi le malheur,
pour que tu ne subisses plus l’humiliation.

— Parole du Seigneur.

Première lecture

Lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 12, 9-16b)

Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement.

Frères,
que votre amour soit sans hypocrisie.
Fuyez le mal avec horreur,
attachez-vous au bien.
Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle,
rivalisez de respect les uns pour les autres.
Ne ralentissez pas votre élan,
restez dans la ferveur de l’Esprit,
servez le Seigneur,
ayez la joie de l’espérance,
tenez bon dans l’épreuve,
soyez assidus à la prière.
Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin,
pratiquez l’hospitalité avec empressement.
Bénissez ceux qui vous persécutent ;
souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.
Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie,
pleurez avec ceux qui pleurent.
Soyez bien d’accord les uns avec les autres ;
n’ayez pas le goût des grandeurs,
mais laissez-vous attirer par ce qui est humble.

— Parole du Seigneur.

Cantique

Is 12, 2. 3. 4abcd. 4e-5. 6

Il est grand au milieu de toi, le Dieu Saint d’Israël.

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Exultant de joie,
vous puiserez les eaux
aux sources du salut.

Ce jour-là, vous direz :
“Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !”

Redites-le : “Sublime est son nom !”
Jouez pour le Seigneur,
il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.

Jubilez, criez de joie,
habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi,
le Saint d’Israël !

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Heureuse es-tu, Vierge Marie, toi qui as cru que s’accompliraient pour toi les paroles du Seigneur.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-56)

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :

“Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur.”

Marie dit alors :

“Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais.”

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle.

— Acclamons la Parole de Dieu.

L'Esprit de vérité vous guidera dans toute la vérité

À l'issue de sa deuxième Assemblée Générale qui s'est tenue du 15 au 18 octobre 2024, la Commission épiscopale Justice et Paix a adressé un message aux responsables étatiques à tous les niveaux, ainsi qu'à tous les Malagasy et à toutes les personnes de bonne volonté.

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Noël est vraiment jour de grâce, si...

Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.

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Zatti, notre frère

Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

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