Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 15, 13-14. 30 ; 16, 5-13a)

Fuyons devant Absalom. Laissez Shiméï me maudire, si le Seigneur le lui a ordonné.

En ces jours-là,
un messager vint annoncer à David :

“Le cœur des hommes d’Israël
a pris parti pour Absalom.”

Alors David dit à tous ses serviteurs,
qui étaient avec lui à Jérusalem :

“Debout, fuyons !
Autrement nous n’échapperons pas à Absalom.
Vite, partez !
Sans quoi, il nous gagnera de vitesse,
il nous précipitera dans le malheur
et passera la ville au fil de l’épée.”

David montait par la montée des Oliviers ;
il montait en pleurant,
la tête voilée ; il marchait pieds nus.
Tous ceux qui l’accompagnaient avaient la tête voilée ;
et ils montaient en pleurant.
Comme le roi David atteignait Bahourim,
il en sortit un homme du même clan que la maison de Saül.
Il s’appelait Shiméï, fils de Guéra.
Tout en sortant, il proférait des malédictions.
Il lançait des pierres à David
et à tous les serviteurs du roi,
tandis que la foule et les guerriers
entouraient le roi à droite et à gauche.
Shiméï maudissait le roi en lui criant :

“Va-t’en, va-t’en, homme de sang, vaurien !
Le Seigneur a fait retomber sur toi
tout le sang de la maison de Saül
dont tu as usurpé la royauté ;
c’est pourquoi le Seigneur a remis la royauté
entre les mains de ton fils Absalom.
Et te voilà dans le malheur,
car tu es un homme de sang.”

Abishaï, fils de Cerouya, dit au roi :

“Comment ce chien crevé
peut-il maudire mon seigneur le roi ?
Laisse-moi passer, que je lui tranche la tête.”

Mais le roi répondit :

“Que me voulez-vous, fils de Cerouya ?
S’il maudit, c’est peut-être parce que le Seigneur
lui a ordonné de maudire David.
Alors, qui donc pourrait le lui reprocher ?”

David dit à Abishaï et à tous ses serviteurs :

“Même celui qui est mon propre fils
s’attaque à ma vie :
à plus forte raison ce descendant de Benjamin !
Laissez-le maudire, si le Seigneur le lui a ordonné.
Peut-être que le Seigneur considérera ma misère
et me rendra le bonheur
au lieu de sa malédiction d’aujourd’hui.”

David et ses hommes continuèrent leur chemin.

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 3, 2-3. 4-5. 6-7

Lève-toi, Seigneur ! Sauve-moi, mon Dieu !

Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
“Pour lui, pas de salut auprès de Dieu !”

Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.

Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 1-20)

Esprit impur, sors de cet homme !

En ce temps-là,
Jésus et ses disciples
arrivèrent sur l’autre rive,
de l’autre côté de la mer de Galilée,
dans le pays des Géraséniens.
Comme Jésus sortait de la barque,
aussitôt un homme possédé d’un esprit impur
s’avança depuis les tombes à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l’attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l’avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin,
il accourut, se prosterna devant lui
et cria d’une voix forte :

“Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ?
Je t’adjure par Dieu,
ne me tourmente pas !”

Jésus lui disait en effet :

“Esprit impur, sors de cet homme !”

Et il lui demandait :

“Quel est ton nom ?”

L’homme lui dit :

“Mon nom est Légion,
car nous sommes beaucoup.”

Et ils suppliaient Jésus avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus :

“Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux.”

Il le leur permit.
Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé
assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé
et ce qui était arrivé aux porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus
de quitter leur territoire.
Comme Jésus remontait dans la barque,
le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n’y consentit pas,
mais il lui dit :

“Rentre à la maison, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur
a fait pour toi dans sa miséricorde.”

Alors l’homme s’en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
ce que Jésus avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l’admiration.

– Acclamons la Parole de Dieu.

28 janvier 2024 — Quatrième Dimanche du Temps Ordinaire — Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 1, 21-28)

Première lecture

Livre du Deutéronome (Dt 18, 15-20)

Je ferai se lever un prophète ; je mettrai dans sa bouche mes paroles.

Moïse disait au peuple :

“Au milieu de vous, parmi vos frères,
le Seigneur votre Dieu
fera se lever un prophète comme moi,
et vous l’écouterez.
C’est bien ce que vous avez demandé au Seigneur votre Dieu,
au mont Horeb, le jour de l’assemblée, quand vous disiez :

‘Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu,
je ne veux plus voir cette grande flamme,
je ne veux pas mourir !’

Et le Seigneur me dit alors :

‘Ils ont bien fait de dire cela.
Je ferai se lever au milieu de leurs frères
un prophète comme toi ;
je mettrai dans sa bouche mes paroles,
et il leur dira tout ce que je lui prescrirai.
Si quelqu’un n’écoute pas les paroles
que ce prophète prononcera en mon nom,
moi-même je lui en demanderai compte.

Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom
une parole que je ne lui aurais pas prescrite,
ou qui parlerait au nom d’autres dieux,
ce prophète-là mourra.’”

– Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 94 (95), 1-2. 6-7abc. 7d-9

Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur.

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit
le troupeau guidé par sa main.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
“Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.”

Deuxième lecture

Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 7, 32-35)

La femme qui reste vierge a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sanctifiée.

Frères,
j’aimerais vous voir libres de tout souci.
Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur,
il cherche comment plaire au Seigneur.
Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde,
il cherche comment plaire à sa femme,
et il se trouve divisé.
La femme sans mari,
ou celle qui reste vierge,
a le souci des affaires du Seigneur,
afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit.
Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde,
elle cherche comment plaire à son mari.
C’est dans votre intérêt que je dis cela ;
ce n’est pas pour vous tendre un piège,
mais pour vous proposer ce qui est bien,
afin que vous soyez attachés au Seigneur sans partage.

– Parole du Seigneur.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 1, 21-28)

Il enseignait en homme qui a autorité.

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :

“Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu.”

Jésus l’interpella vivement :

“Tais-toi ! Sors de cet homme.”

L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :

“Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent.”

Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Avons-nous déjà fait un choix veritable pour qu'il y ait développement et décence de vie ? Le choix part de chaque individu, en d'autres termes, chaque citoyen — dans son état actuel et là où il est actif — a le devoir de prendre en main le développement de la nation.

Anna s'est consacrée au service de Dieu, âgée de 84 ans, jeûnant et priant, prophétesse qui est l'espoir du peuple d'Israël. Anna a pris Jésus : elle a décrit l'enfant à ceux qui attendaient le salut que ce Jésus est le salut. Catéchèse sur la communauté et les générations successives, en collaboration avec le P. Rakotondramanana Soloniaina J. Emilien. 

27 janvier 2024 — Samedi, Troisième Semaine du Temps Ordinaire — Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 35-41)

Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 12, 1-7a. 10-17)

J’ai péché contre le Seigneur !

En ces jours-là,
le Seigneur envoya vers David le prophète Nathan
qui alla le trouver et lui dit :

“Dans une même ville, il y avait deux hommes ;
l’un était riche, l’autre était pauvre.
Le riche avait des moutons et des bœufs
en très grand nombre.
Le pauvre n’avait rien qu’une brebis,
une toute petite, qu’il avait achetée.
Il la nourrissait, et elle grandissait
chez lui au milieu de ses fils ;
elle mangeait de son pain, buvait de sa coupe,
elle dormait dans ses bras : elle était comme sa fille.
Un voyageur arriva chez l’homme riche.
Pour préparer le repas de son hôte,
celui-ci épargna ses moutons et ses bœufs.
Il alla prendre la brebis du pauvre,
et la prépara pour l’homme qui était arrivé chez lui.”

Alors, David s’enflamma d’une grande colère contre cet homme,
et dit à Nathan :

“Par le Seigneur vivant,
l’homme qui a fait cela mérite la mort !
Et il remboursera la brebis au quadruple,
pour avoir commis une telle action
et n’avoir pas épargné le pauvre.”

Alors Nathan dit à David :

“Cet homme, c’est toi !
Ainsi parle le Seigneur Dieu d’Israël :
Désormais, l’épée ne s’écartera plus jamais de ta maison,
parce que tu m’as méprisé
et que tu as pris la femme d’Ourias le Hittite
pour qu’elle devienne ta femme.
Ainsi parle le Seigneur :
De ta propre maison,
je ferai surgir contre toi le malheur.
Je t’enlèverai tes femmes sous tes yeux
et je les donnerai à l’un de tes proches,
qui les prendra sous les yeux du soleil.
Toi, tu as agi en cachette,
mais moi, j’agirai à la face de tout Israël,
et à la face du soleil !”

David dit à Nathan :

“J’ai péché contre le Seigneur !”

Nathan lui répondit :

“Le Seigneur a passé sur ton péché,
tu ne mourras pas.
Cependant, parce que tu as bafoué le Seigneur,
le fils que tu viens d’avoir mourra.”

Et Nathan retourna chez lui.

Le Seigneur frappa l’enfant
que la femme d’Ourias avait donné à David,
et il tomba gravement malade.
David implora Dieu pour le petit enfant :
il jeûna strictement,
et, quand il rentrait chez lui,
il passait la nuit couché par terre.
Les anciens de sa maison
insistaient auprès de lui pour qu’il se relève,
mais il refusa, et ne prit avec eux aucune nourriture.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 50 (51), 12-13. 14-15. 16-17

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 35-41)

Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples :

“Passons sur l’autre rive.”

Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :

“Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ?”

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :

“Silence, tais-toi !”

Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :

“Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ?”

Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :

“Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ?”

— Acclamons la Parole de Dieu.

26 janvier 2024 — Vendredi, Troisième Semaine du Temps Ordinaire — Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 26-34)

Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 11, 1-4a. 5-10a. 13-17)

Tu m’as méprisé et tu as pris la femme d’Ourias pour qu’elle devienne ta femme.

Au retour du printemps,
à l’époque où les rois se mettent en campagne,
David envoya Joab en expédition,
avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ;
ils massacrèrent les fils d’Ammone
et mirent le siège devant Rabba.
David était resté à Jérusalem.
Un soir, il se leva de sa couche
pour se promener sur la terrasse du palais.
De là, il aperçut une femme en train de se baigner.
Cette femme était très belle.
David fit demander qui elle était,
et on lui répondit :

“Mais c’est Bethsabée, fille d’Éliam,
la femme d’Ourias le Hittite !”

Alors David envoya des gens la chercher.
Elle vint chez lui ; il coucha avec elle.
La femme devint enceinte,
et elle fit savoir à David :

“Je suis enceinte !”

Alors David expédia ce message à Joab :

“Envoie-moi Ourias le Hittite.”

Et Joab l’envoya à David.

Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui,
David lui demanda comment allaient Joab,
et l’armée, et la guerre.
Puis il lui dit :

“Descends chez toi, prends du repos.”

Ourias sortit du palais,
et l’on portait derrière lui une portion de la table du roi.
Mais Ourias se coucha à l’entrée du palais
avec les serviteurs de son maître ;
il ne descendit pas chez lui.
On annonça à David :

“Ourias n’est pas descendu chez lui.”

Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table,
et il l’enivra.
Le soir, Ourias sortit et alla se coucher à nouveau
avec les serviteurs de son maître ;
mais il ne descendit pas chez lui.
Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab,
et la fit porter par Ourias.
Il disait dans cette lettre :

“Mettez Ourias en première ligne,
au plus fort de la mêlée,
puis repliez-vous derrière lui ;
qu’il soit frappé et qu’il meure !”

Joab, qui assiégeait la ville, plaça Ourias à un endroit
où il savait que les ennemis étaient en force.
Les assiégés firent une sortie contre Joab.
Il y eut des tués dans l’armée, parmi les serviteurs de David,
et Ourias le Hittite mourut aussi.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 50 (51), 3-4. 5-6ab. 6cd-7. 10-11

Pitié, Seigneur, car nous avons péché !

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Fais que j’entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume !

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 26-34)

L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment.

En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :

“Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme
qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé.”

Il disait encore :

“À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre.”

Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Avec l'air du temps et l'environnement social, un fossé s'est creusé entre les adultes et les jeunes. Aussi, la relation entre les jeunes et les adultes doit être accommodée pour qu'il y ait écoute mutuelle.

Siméon était un ancien véritable et religieux qui attendait la libération d'Israël, qui rencontra Jésus dans la cour du Temple, rendit honneur et loua Dieu d'avoir vu l'œuvre du salut. La voix des personnes âgées est précieuse et peut être qualifiée de « bénédiction », comme le fit Siméon pour Jésus et ses parents. Catéchèse sur la communauté et les générations successives, en collaboration avec le P. Rakotondramanana Soloniaina J. Emilien. 

Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 7, 18-19. 24-29)

Qui suis-je donc, Seigneur, et qu’est-ce que ma maison ?

Lorsque le prophète Nathan eut transmis à David
les promesses de Dieu,
le roi David vint s’asseoir en présence du Seigneur.
Il dit :

“Qui suis-je donc, Seigneur,
et qu’est-ce que ma maison,
pour que tu m’aies conduit jusqu’ici ?
Mais cela ne te paraît pas encore suffisant, Seigneur,
et tu adresses une parole à la maison de ton serviteur
pour un avenir lointain.

Est-ce là, Seigneur Dieu, la destinée de l'homme ?
Pour toi, tu as établi à jamais ton peuple Israël,
et toi, Seigneur, tu es devenu son Dieu.
Maintenant donc, Seigneur Dieu,
la parole que tu as dite au sujet de ton serviteur et de sa maison,
tiens-la pour toujours, et agis selon ce que tu as dit.
Que ton nom soit exalté pour toujours !
Que l’on dise :

‘Le Seigneur de l’univers est le Dieu d’Israël’,

et la maison de ton serviteur David sera stable en ta présence.
Oui, c’est toi, Seigneur de l’univers, Dieu d’Israël,
qui as fait cette révélation à ton serviteur :

‘Je te bâtirai une maison.’

C’est pourquoi ton serviteur ose t’adresser cette prière :
Seigneur, c’est toi qui es Dieu,
tes paroles sont vérité,
et tu as fait cette magnifique promesse à ton serviteur.
Daigne bénir la maison de ton serviteur,
afin qu’elle soit pour toujours en ta présence.
Car toi, Seigneur Dieu, tu as parlé,
et par ta bénédiction
la maison de ton serviteur sera bénie pour toujours.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 131 (132), 1-2. 3a. 4a. 5. 11. 12. 13-14

Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.

Souviens-toi, Seigneur, de David
et de sa grande soumission
quand il fit au Seigneur un serment,
une promesse au Puissant de Jacob :

“Jamais je n’entrerai sous ma tente,
j’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur,
une demeure pour le Puissant de Jacob.”

Le Seigneur l’a juré à David,
et jamais il ne reprendra sa parole :
“C’est un homme issu de toi
que je placerai sur ton trône.

Si tes fils gardent mon alliance,
les volontés que je leur fais connaître,
leurs fils, eux aussi, à tout jamais,
siégeront sur le trône dressé pour toi.”

Car le Seigneur a fait choix de Sion ;
elle est le séjour qu’il désire :
“Voilà mon repos à tout jamais,
c’est le séjour que j’avais désiré.”

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 21-25)

La lampe est apportée pour être mise sur le lampadaire. La mesure que vous utilisez sera utilisée pour vous.

En ce temps-là,
Jésus disait à la foule :

“Est-ce que la lampe est apportée
pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ?
N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
Car rien n’est caché,
sinon pour être manifesté ;
rien n’a été gardé secret,
sinon pour venir à la clarté.
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre,
qu’il entende !”

Il leur disait encore :

“Faites attention à ce que vous entendez !
La mesure que vous utilisez
sera utilisée aussi pour vous,
et il vous sera donné encore plus.
Car celui qui a,
on lui donnera ;
celui qui n’a pas,
on lui enlèvera même ce qu’il a.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Message des Évêques, à la fin de Pèlerinage

Chers frères et sœurs dans le Christ, Vous qui êtes venus en si grand nombre participer à ce pèlerinage national, ainsi que vous tous qui suivez chez vous par les médias. Nous, évêques de Madagascar, nous vous adressons notre profonde gratitude pour avoir répondu à notre invitation et pour avoir fait vivre spirituellement ce jubilé initié par le Pape François. Avec vous, nous reprenons le chant de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur » et nous redisons avec elle : "Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?"....

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Noël est vraiment jour de grâce, si...

Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.

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Zatti, notre frère

Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

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