Samedi 13 février 2021 — Cinquième semaine du temps ordinaire — L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8, 1-10
Frères et sœurs, Jésus ne s'est pas caché de sa compassion pour les gens qui l'ont suivi parce qu'ils n'avaient pas de nourriture. Le cœur de Jésus s'attriste lorsque nos vies sont en danger. Cela fait plusieurs jours que nous l'avons vu, nous l'avons entendu guérir de nombreuses maladies parce qu'il s'agit de sauver des vies. Et cette fois, trois jours sans nourriture le peuple est affamé. La nourriture, c'est la vie. On peut dire que tout ce qui menace nos vies : l'insécurité, la famine, les épidémies, la sécheresse, tout cela ne laisse pas le cœur de Dieu insensible. Jamais Il ne fera la sourde oreille face à nos détresses.
Cela ne veut pourtant pas dire que nous allons attendre que l'on nous serve tout ou que nous nous contentions de dire : "Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ?" Dieu nous demande d'abord que nous fassions de notre mieux, d'offrir les sept pains. Cela nous rappelle les sept diacres qui ont distribué du pain aux veuves. Donc, maintenant, il n'y a plus de place pour l'égoïsme, c'est le moment de mettre en commun tous nos efforts, c'est lorsque nous faisons ce qui est bien pour nous que Dieu prend en charge le reste.
Alors, frères et sœurs, offrons le peu que nous pouvons partager : un peu de temps, des conseils, de l'espoir, de la joie, de la richesse et bien plus encore, car celui qui donne et partage, amasse un trésor incorruptible, dit notre chanson.