Mardi 12 mai 2020 — Cinquième semaine du Temps Pascal — Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14, 27-31 — Le Christ devait souffrir et ressusciter d’entre les morts pour entrer dans la gloire.
Jésus promit, pour la première fois, à ses disciples la paix lors de son dernier repas : "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix". Il leur promet et leur laisse paix face aux inquiétudes dues à l'annonce de la trahison de Judas et au reniement de Pierre. Jésus accomplit cette promesse par sa résurrection, il donne la paix de la victoire sur les ténèbres, victoire sur la mort. Il laisse la paix qui unit à Dieu le Père.
Ce que Jésus veut, c'est que les disciples gouttent déjà à cette paix en Dieu, qu'ils soient élevés vers Dieu. La paix en Jésus c'est la quiétude, c'est la sérénité l'absence de la mort, n'est-ce pas cela la vie de Dieu ? Pourtant, notre vie terrestre ne peut être séparée des inquiétudes, des tracas et de la mort, en somme nous ne pouvons prétendre qu'à un simulacre de paix, c'est pour cela que Jésus dit : "ce n’est pas à la manière du monde que je vous donne la paix". La paix de Jésus c'est celle selon la volonté du Père.
Cela, pour nous, relève du mystère car la voie unique, condition de cette paix, est le passage par la mort et la résurrection de Jésus, et ce sont les disciples qu'il veut en faire l'expérience en premier pour les éloigner des inquiétudes et de la peur, et qu'ils vivent dans la joie. Ainsi, en ce temps de célébration de la victoire du Christ sur la mort, raffermissons notre foi et notre espérance en cette paix.