En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
"Celui qui vous donnera un verre d’eau
au nom de votre appartenance au Christ,
amen, je vous le dis,
il ne restera pas sans récompense.
Celui qui est un scandale, une occasion de chute,
pour un seul de ces petits qui croient en moi,
mieux vaudrait pour lui
qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes,
et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute,
coupe-la.
Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains,
là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
coupe-le.
Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
Si ton œil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le.
Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas
et où le feu ne s’éteint pas.
Chacun sera salé au feu.
C’est une bonne chose que le sel ;
mais s’il cesse d’être du sel,
avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ?
Ayez du sel en vous-mêmes,
et vivez en paix entre vous."
En ce temps-là,
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus :
"Maître, nous avons vu quelqu’un
expulser les démons en ton nom ;
nous l’en avons empêché,
car il n’est pas de ceux qui nous suivent."
Jésus répondit :
"Ne l’en empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom
ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n’est pas contre nous
est pour nous."
En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda :
"De quoi discutez-vous avec eux ?"
Quelqu’un dans la foule lui répondit :
"Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables."
Prenant la parole, Jésus leur dit :
"Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi."
On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père :
"Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ?"
Il répondit :
"Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous !"
Jésus lui déclara :
"Pourquoi dire : "Si tu peux"… ?
Tout est possible pour celui qui croit."
Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
"Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !"
Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
"Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais !"
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : "Il est mort."
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
"Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ?"
Jésus leur répondit :
"Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière."
En ce temps-là,
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants,
d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse,
et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole
et dit à Jésus :
"Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie."
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
"Celui-ci est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le !"
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
"ressusciter d’entre les morts".
Ils l’interrogeaient :
"Pourquoi les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d’abord ?"
Jésus leur dit :
"Certes, Élie vient d’abord
pour remettre toute chose à sa place.
Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle,
au sujet du Fils de l’homme,
qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
Eh bien ! je vous le déclare :
Élie est déjà venu,
et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu,
comme l’Écriture le dit à son sujet."
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