En ce temps-là,
Jean le Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur :
"Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ?"
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent :
"Jean le Baptiste nous a envoyés te demander :
Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ?"

À cette heure-là,
Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies,
de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés,
et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés :
"Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu :
les aveugles retrouvent la vue,
les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés,
les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi !"

En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
"Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
"Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne."
Celui-ci répondit : "Je ne veux pas."
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second
et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : "Oui, Seigneur !"
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ?"
Ils lui répondent :
"Le premier."
Jésus leur dit :
"Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole."

En ce temps-là,
Jésus était entré dans le Temple,
et, pendant qu’il enseignait,
les grands prêtres et les anciens du peuple
s’approchèrent de lui et demandèrent :
"Par quelle autorité fais-tu cela,
et qui t’a donné cette autorité ?"
Jésus leur répliqua :
"À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ;
et si vous me répondez,
je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ?
du ciel ou des hommes ?"
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement :
"Si nous disons : "Du ciel",
il va nous dire :
"Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?"
Si nous disons : "Des hommes",
nous devons redouter la foule,
car tous tiennent Jean pour un prophète."
Ils répondirent donc à Jésus :
"Nous ne savons pas !"
Il leur dit à son tour :
"Moi, je ne vous dis pas non plus
par quelle autorité je fais cela.

En ce temps-là,
les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient :
"Que devons-nous faire ?"
Jean leur répondait :
"Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas ;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même !"
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent :
"Maître, que devons-nous faire ?"
Il leur répondit :
"N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé."
Des soldats lui demandèrent à leur tour :
"Et nous, que devons-nous faire ?"
Il leur répondit :
"Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort ;
et contentez-vous de votre solde."
Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes
si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous :
"Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas."
Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Descendant de la montagne,
les disciples interrogèrent Jésus :
"Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d’abord ?"
Jésus leur répondit :
"Élie va venir
pour remettre toute chose à sa place.
Mais, je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.
Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux."
Alors les disciples comprirent
qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.

En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
"À qui vais-je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
"Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine."
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : "C’est un possédé !"
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit,
et l’on dit : "Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs."
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste
à travers ce qu’elle fait."

En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
"Amen, je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux
est plus grand que lui.

Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent,
le royaume des Cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende !"

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
"Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu."

Mercredi 1er décembre 2021 — Première semaine de l'Avent — Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui sont prêts à partir à sa rencontre — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15, 29-37

Un jour que Jésus enseignait,
il y avait dans l’assistance des pharisiens
et des docteurs de la Loi,
venus de tous les villages de Galilée et de Judée,
ainsi que de Jérusalem ;
et la puissance du Seigneur était à l’œuvre
pour lui faire opérer des guérisons.
Arrivent des gens, portant sur une civière
un homme qui était paralysé ;
ils cherchaient à le faire entrer
pour le placer devant Jésus.
Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule,
ils montèrent sur le toit
et, en écartant les tuiles,
ils le firent descendre avec sa civière
en plein milieu devant Jésus.
Voyant leur foi, il dit :
"Homme, tes péchés te sont pardonnés."
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner :
"Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes !
Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?"
Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit :
"Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”,
ou dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité sur la terre pour pardonner les péchés,
– Jésus s’adressa à celui qui était paralysé –
je te le dis,
lève-toi, prends ta civière
et retourne dans ta maison."
À l’instant même, celui-ci se releva devant eux,
il prit ce qui lui servait de lit
et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu.
Remplis de crainte, ils disaient :
"Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui !"

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère,
Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée,
Hérode étant alors au pouvoir en Galilée,
son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide,
Lysanias en Abilène,
les grands prêtres étant Hanne et Caïphe,
la parole de Dieu fut adressée dans le désert
à Jean, le fils de Zacharie.

Il parcourut toute la région du Jourdain,
en proclamant un baptême de conversion
pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
Tout ravin sera comblé,
toute montagne et toute colline seront abaissées ;
les passages tortueux deviendront droits,
les chemins rocailleux seront aplanis ;
et tout être vivant verra le salut de Dieu.

En ce temps-là,
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
"La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson."
Alors Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Ces douze, Jésus les envoya en mission
avec les instructions suivantes :
"Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route,
proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement :
donnez gratuitement."

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