20 août — Né en 1090 ou 1091 au château de Fontaine-lès-Dijon près de Dijon, dans une famille noble de Bourgogne, Bernard est le troisième de sept enfants. Fils du seigneur Tescelin le Roux et de sainte Alèthe de Montbard.

Vers 1100, il est envoyé à l'école canoniale de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine. Après les rudiments, il suit le trivium, premier cycle d'enseignement consacré aux lettres (grammaire, rhétorique et dialectique). Montrant un goût particulier pour la littérature, il acquiert une bonne connaissance de la Bible, des Pères de l'Église et de divers auteurs latins. À l'âge de seize ou dix-sept ans, il perd sa mère et en est très vivement affecté. Il mène ensuite l'existence mondaine des jeunes nobles de son âge mais semble très vite vouloir entrer dans les ordres.

En 1112, il entre à l'abbaye de Cîteaux avec trente membres de sa famille ou proches. L'abbaye de Cîteaux a été fondée en 1098 par Robert de Molesme, et Étienne Harding en est l'abbé depuis janvier 1108. Les fondateurs se sont détachés de l'ordre de Cluny, alors en pleine gloire, pour vivre intégralement la règle de saint Benoît. Ils souhaitent répondre à un idéal plus rigoureux : retour à la simplicité dans la vie quotidienne, dans le culte et dans l'art ; rupture avec le monde, pauvreté, silence, travail manuel, tels seront les éléments principaux de la création cistercienne. Cela correspond aux souhaits de Bernard qui veut parvenir à l'ascèse monastique la plus rude. Cette ascèse est comparable selon lui à la route de Jérusalem.

En 1115, Étienne Harding envoie le jeune homme à la tête d'un groupe de moines pour fonder une nouvelle maison cistercienne dans une clairière isolée à une quinzaine de kilomètres de Bar-sur-Aube. La fondation est appelée "claire vallée" (clara vallis), qui devient ensuite "Clairvaux". Bernard est élu abbé de cette nouvelle abbaye. Il demeure abbé de Clairvaux jusqu'à sa mort en 1153. Bernard poursuit ses études sur les Saintes Écritures et sur les Pères de l'Église.

Les gens affluent dans la nouvelle abbaye, et Bernard convertit même toute sa famille : son père, Tescelin, et ses cinq frères entrent à Clairvaux en tant que moines. Sa sœur, Ombeline, prend également l'habit au prieuré de Jully-les-Nonnains.

Pendant ses 38 ans d'abbatiat, Bernard contribue à la création de 68 abbayes filles de Clairvaux (57 par fondation et 11 par agrégation) dont 35 pour la France, qui à leur tour vont essaimer, si bien qu'au milieu du XIIe siècle, Cîteaux compte pas moins de 343 établissements soit plus que Cluny. En 1119, Bernard fait partie du chapitre général des cisterciens convoqué par Étienne Harding, qui donne sa forme définitive à l'ordre. La "Charte de charité"" qui y est rédigée est confirmée peu après par Calixte II. En 1132, il fait accepter par le pape l'indépendance de Clairvaux vis-à-vis de Cluny.

Dès le début de son abbatiat, Bernard rédige des traités, des homélies, et une Apologie. À l'austérité cistercienne, élaborée à partir de la fuite du monde, de la pauvreté et du travail manuel, Bernard ajoute la mise en valeur de la pureté et le désintérêt de la culture et de tout ce qui peut sembler un divertissement pour l'esprit.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bernard de Clairvaux de Wikipédia en français (auteurs)

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