Vendredi 5 mars 2021 — Deuxième semaine de Carême — Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21, 33-43. 45-46

Ce temps du Carême nous permet de repenser sur notre manière de répondre à l’amour de Dieu.
La parabole sur les vignerons homicides, que nous venons d’entendre, nous montre combien Dieu nous aime et combien notre amour est assez loin de ses attentes. L’amour de Dieu est bienveillant : il est bienveillant, car Dieu n’a pas peur de risquer d’aimer. Dans la parabole, Il a confié une responsabilité délicate – soigner son peuple qui est la vigne – à des fermiers qui deviendront les vignerons homicides. Son amour persiste même devant les refus catégoriques : Il n’a cessé d’envoyer ses messagers, même son Fils Unique pour convertir ces vignerons que Lui-même a choisis ; pour les raisonner. Il a envoyé des prophètes et des juges pour les prévenir du danger d’être loin de Dieu. Ces caractéristiques d’amour existent encore jusqu’à nos jours et nous l’expérimentons chaque fois que nous recevons sincèrement le sacrement de la Réconciliation.

Malheureusement, parfois nous sommes ingrats, têtus, un peuple à la nuque raide, tels ces vignerons homicides. Nous ne voulons pas écouter ses paroles à travers ses messagers ; nous ne voulons pas de Lui en rejetant ses messagers. Nous ne voulons pas qu’Il entre dans notre espace intérieur, dans notre territoire, dans notre zone de confort, peut-être par peur d’être absorbé par Lui. Parfois nous ne voulons pas qu’Il entre dans certaines zones intérieures de notre vie parce que nous voulons que ces zones restent dans l’obscurité, sans être évangélisées.

Pendant ce Carême, tâchons d’accueillir Dieu dans notre vie et de Lui répondre par nos actes, nos paroles et notre pensée.