Mardi 10 novembre 2020 — 32e semaine du temps ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17, 7-10 — Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Chers chrétiens ! Selon le catéchisme, le service fait partie de la définition de l'Église. L'Église est un service et nous sommes appelés à ce service. Jésus met l'accent sur ce service dans l'Évangile qui nous est présenté. Le baptême que nous avons reçu fait de nous des missionnaires ; en mission au service de l'Église. L'une des exigences de la mission est le service parce que le Christ a enseigné à ses disciples, et à nous également, que quiconque veut être grand sera le serviteur. Nous essayons donc toujours de montrer ce sens du service à tous les niveaux qui nous sommes dans l'Église : il se manifeste de manière très différente comme saint Paul nous l'enseigne qu'il y a beaucoup de dons : il y a des enseignants, des médecins, des artisans… C'est par tous ces talents et compétences, qui sont des dons de Dieu qui nous sont donnés, que nous servons dans l'Église pour le bien des autres.
En même temps, l'humilité est nécessaire car il n'y a pas de bon service quand on n'est pas humble, et c'est l'un des points forts de l'Évangile de Jésus. La réalité dans nos vies est souvent exactement ce que Jésus a dit : les grands sont toujours grands et jamais ne se laisseront diminuer. L'humilité est difficile à atteindre, vu les différentes classes sociales. Ainsi, le service qui nous est demandé est donc imparfait. Alors, que la chanson "Heureux ceux qui aiment servir, et ne cherchent pas à être servis" se soit pas une simple chanson. Jésus nous révèle déjà à la fin de cet Évangile ce que nous devrions dire une fois la mission accomplie : "Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir". Alors nous méritons aussi la récompense que Jésus nous a promise dans sa parabole : "Fidèle serviteur, réjouis-toi avec ton maître."