Lundi 07 septembre 2020 — 23e semaine du Temps Ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 6-11 — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Chers chrétiens ! Depuis la semaine précédente (22e semaine du Temps Ordinaire), nous avons commencé à nous concentrer sur l'Évangile selon saint Luc. Luc n'a pas consacré de longs chapitres ni de versets spécifiques aux enseignements de Jésus, comme Matthieu l'a fait sur les sermons sur la montagne, mais de temps en temps, il alterne enseignements et actes pour nous guider. C'est une bonne leçon pour nous : parler et agir, pas seulement discourir.
Luc a parlé des disciples moissonnant le sabbat (nous l'avons entendu samedi dernier : Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis...), ici, il s'agit de l'homme à la main desséchée. C'est devenu une habitude chez certains juifs, comme les pharisiens et leurs amis, d'être toujours à l'affût des propos et des gestes de Jésus. Pourquoi quelqu'un en arriverait-il à toujours espionner les autres ? Il y a plusieurs raisons à cela : cela peut être la jalousie, l'orgueil, l'arrogance, la condescendance… de sorte que toutes sortes de pensées négatives, de critiques du bien ou du mal surgissent. Normalement les critiques doivent être constructives mais là on assiste à des critiques destructrices et désobligeantes. Gardons-nous de ce mal.
À ces curiosités malsaines, à ces critiques négatives et calomnieuses, Jésus répond par une question : Faut-il faire le bien ou le mal, sauver une vie ou la laisser périr, le sabbat ou un autre jour d'ailleurs ? En effet, parfois dans notre vie, nous perdons le sens de la priorité, sous prétexte de se conformer à la loi et aux règlements, surtout en ces temps difficiles de crise. Que les gestes de Jésus nous soient de bons exemples en tout temps ; et quels que soient les obstacles ou les critiques, ne manquons jamais une occasion de faire le bien.