Nous avons la grande responsabilité de prendre soin des personnes âgées. Certes, Il y a toujours des soucis dans notre vie quotidienne, mais nous devons prioriser la visite régulière des parents, a affirmé Papa François. Comme on dit aussi la sagesse malagasy : "Izay mahavangivangy tian-kavana", c'est-à-dire, celui qui rend visite souvent, aime son prochain. Catéchèse du Pape François sur la famille, avec P. Justolat Rafaralahmboa.
Ce n'est seulement les jours de fête que nous rendons visite les parents. Ce sont leurs droits. Il est nécessaire de leur où ils se trouvent. De nos jours, il est facile de transférer d'argent et nous nous en contentons. N'oubliez pas que notre visite est très importante pour eux. Nous n'avons jamais perdu nos valeurs malgaches « izay mahavangivangy tian-kavana». Le Saint-Père a enseigné que c'est un péché mortel d'oublier et de visiter les personnes âgées. Nous devons y réfléchir.
Une fois, enfant, ma grand-mère nous a raconté l’histoire d’un grand-père âgé qui se salissait en mangeant, parce qu’il avait des difficultés à porter la cuillère remplie de soupe à sa bouche. Et son fils, c’est-à-dire le père de famille, avait décidé de le déplacer de la table commune et avait préparé une petite table à la cuisine, où on ne le voyait pas, pour qu’il mange seul. Ainsi il n’aurait pas fait une mauvaise impression quand ses amis venaient déjeuner ou dîner.
Quelques jours plus tard, il rentra chez lui et trouva le plus petit de ses enfants qui jouait avec du bois, un marteau et des clous ; il fabriquait quelque chose, il lui dit : « Mais que fais-tu ? — Je fais une table, papa. — Une table, pourquoi ? — Pour l’avoir quand tu deviendras vieux, comme ça tu pourras manger là ». Les enfants ont plus de conscience que nous !
Suite de catéchèse de Pape François sur la famille, audience générale 04 mars 2015