Jeudi 7 octobre 2021 — Vingt-septième semaine du Temps ordinaire — Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11, 5-13
De manière générale, la prière est réduite à une multitude de demandes qu'on oublie aisément de rendre grâce au Créateur, une fois ces besoins assouvis. Alors que la prière peut avoir d'autres intentions, telle la contrition, les louanges, etc.
Concernant les demandes, il est sage de n'implorer que ce qui est essentiel. Le Christ est sans équivoque à ce sujet, bien que nous n'ayons pas encore prononcé le moindre mot, Dieu sait dans les moindres détails ce dont nous avons besoin. Ce que Dieu attend de nous, c'est d'entièrement remettre en lui notre confiance et que les demandes que nous formulons de notre bouche soit notre reconnaissance de notre incapacité à nous suffire à nous-même.
Ensuite, il faut savoir attendre avec espérance et patience. Effectivement, il est rare qu'une prière soit exaucée dans l'immédiat, il peut même arriver qu'il n'y ait aucune réponse. Mais ne désespérons pas, car Dieu sait ce qui est bien pour nous. Il est juste et donne généreusement ce qui nous est approprié. Saint Jean-Marie Vianney s'est aligné à cette idée, selon lui : "La prière est comme l'eau qui arrose le jardin, il faut qu'elle garde constamment humide le sol pour qu'un jour cela porte du fruit".
Chers Chrétiens, Dieu nous aime, nous qui sommes ses enfants et il ne veut que ce qui est bien pour nous. Puissions-nous, dans nos demandes, garder la foi et l'espérance et s'armer de patience, car telle est la volonté du Christ pour que nos prières soient exaucées.
En ce jour du 7 octobre également, l'Église entière se souvient de Notre-Dame du Rosaire. Le rosaire est une couronne de roses offerte à la gloire de Marie, notre mère céleste bien-aimée. Il s'agit d'une prière vraiment efficace pour implorer l'intercession de la Sainte Vierge. Tout au long de son histoire, à mainte fois, l'Église s'est tourné vers Marie, par le biais du rosaire, pour l'épargner des fléaux et des persécutions. C'est le signe que la mission salvifique de Marie ne cesse d'accompagner l'humanité, cela a commencé au moment où elle a accepté de porter Jésus, afin de le donner au monde pour son salut. Aussi, ne cessons de réciter avec ferveur le chapelet ou le rosaire pour raffermir notre lien avec cette mère unique. Amen.
