C'est étrange la façon dans laquelle les choses se présentent et se renouvèlent dans l'histoire de l'Eglise.

Face aux vicissitudes de don Bosco, je suis toujours resté étonné, émerveillé, et attiré par sa personne et par sa force, par ma présence du surnaturel dans son quotidien. Je pensais dès que je fréquentais les écoles secondaires qu'il était fantastique de pouvoir revivre même un peu de ce qu'il avait vécu! Dès ma jeunesse j'ai perçu don Bosco dans mon coeur, j'ai entendu d'être profondemment et radicalement salésien. Pendant trois années j'ai pensé, et je suis allé en crise plusieurs fois, pour comprendre si j'étais appelé à devenir prêtre salésien. Ensuite, les faits et quelques doutes dans mon coeur m'ont convaincu de ne pas entrer en séminaire.

Dans l'année 1982, à Rome pendant une réunion nationale des jeunes Coopérateurs, il a été consigné le crucifix missionnaire à Marco Tadesco, en train de partir pour la Patagonie. Pendant cette Sainte Messe, j'ai perçu avec une force impérieuse, l'appel à changer, à partir à intérieur très fort auquel il était impossible de répondre "non"! Presque un glaive tranchant, qui ne laissait aucune issue!

J'ai parlé tout de suite avec don Giorgio Zanardini, lui aussi présent à Rome. C'était la période de mes 26 mois de service civil que j'avais choisi d'exercer, ensuite de l'invitation de don Giovanni Battista Bosco, qui m'avait proposé de devenir salésien (1980), et dans cette période, substantiellement, vraiment avec le service civil j'étais en train de faire la période de pré-noviciat. J'étais Coopérateur Salésiens dès 1978.

Don Giorge m'a confié que la Province Salésienne ILE (Province de la Lombardie et de l'Emilie) était en train d'ouvrir un chemin missionnaire et qu'il aurait pensé à cela.

Je l'ai rencontré de nouveau à Bologne depuis quelques mois et il me dit que les Salésiens étaient en train d'organiser une première équipe de jeunes bénévoles pour l'Ethiopie et que je pouvais être parmi eux et rester là-bas pour un pois à peu près. J'ai pensé entre moi "seulement un mois?"

Cette première poussée intérieure vers la mission perçu à Rome ne s'était pas épuisée, au contraire elle s'était renforcée et elle m'avait aidé à prendre position dans ma famille, et avec Paola (qui à ce moment la faisait beaucoup fatigue à me comprendre) et avec les ami dans l'oratorio.

J'étais en train de terminer la période du service civil et la préparation vers l'Ethiopie était scandée à plein temps par l'engagement quotidien avec les enfants et les jeunes à l'Institut Salésien de Bologne.

Ma famille n'acceptait pas mon départ, mais j'étais convaincu, sur et je sentais cette charge inépuisable qui ne dépendait pas de ma volonté et de mon caractère.

Si je repense à ces mois-là le les perçois particulièrement importants dans la recherche de la signification de ce que j'étais en train de vivre et maintenant je dois remercier le Seigneur.

Le premier expédition en Ethiopie

Pendant l'été 1983 en Ethiopie, j'ai vécu des moment très forts de spiritualité salésienne et de grande fatigue physique, et aussi de souffrance, un amalgame unique dans un mois qui a porté le coup décisif au changement que je sentais arriver dans mon coeur.

Le matin on travaillait durement pour préparer le jardin en l'arrachant d'une zone de brousse, l'après-midi on faisait l'oratorio et le soir on priait et on partageait ce qu'on avait fait pendant la journée. Vers la fin de  a période, j'ai eu une infection abdominale très douloureuse avec un fort affaiblissement, qui est durée pendant quelques temps.

Le premier groupe missionnaire

En octobre de la même année, don Aldo Rota (délégué pour l'oratorio Salésien) m'a demandé de faire partir un groupe missionnaire, qui n'existait pas dans notre oratorio (et même dans la paroisse). L'idée me plaisais et je me suis mis à travailler avec beaucoup de décision, en impliquant d'abord Paola, qui serait devenue ma femme, ensuite quelques amis de mon âge de l'oratorio. Mais cela n'était pas suffisant et j'ai cherché d'impliquer les étudiants des écoles salésiennes et quelques adultes; ils sont nés ainsi le "Laboratoire Mamma Margherita" grâce à l'enthousiasme de quelques mesdames: Maria Lollini, Floriana, Carla Bambini Semprini et ma mère Lea ; ensuite naquit le groupe missionnaire de l'école secondaire salésienne et le groupe missionnaire "jeunes". En même temps, la Province ILE continuait à travailler à fin qu'il se renforçât le mouvement missionnaire "Amis du Sidamo", qui eut comme son arme la plus forte de l'Opération Mato Grosso.

Un moment très important 'je ne sais pas dire si tout à fait positif) a été le faire entrer dans ce mouvement quelques couples qui avaient fréqeunté l'Opération Mato Grosso, en changeant l'idée et le climat initial, dans lequel je me trouvais très bien parce que décidément salésien.

Douze années d'activité missionnaire dans les "Amis du Sidamo" ont substantiellement mûri l'idée que le travail purifie les idées et les paroles et rend plus vrai ce qu'on croit.

Madagascar

En octobre 1997 pendant que je fais une cour à mes élèves, je reçois un coup de fil de la part de don Ferdinando Colombo du V.I.S de Rome. Le proviseur don Umberto Passini me porte le radiotéléphone, je sors de la salle de classe et don Colombo me demande si nous voulons considérer Madagascar comme engagement missionnaire et sans perdre du temps, il me fait parler avec don Luigi Zuppini, à cette époque Provincial de Madagascar. L'idée fut accueillie par le groupe missionnaire "Sacre coeur" et par la Communauté avec beaucoup de joie; tout de suite nous avons commencé une préparation plus spécifique et nous avons commencé à travailler de manière plus résolu pour préparer la première expédition de 'été à Fianarantsoa. Au groupe missionnaire "Sacre coeur" s'était adjoint le nouveau groupe "Saint Charles". Nous avions nouvellement un horizon missionnaire et ça a contribué à donner un élan apostolique et de majeures convictions en ces années de recherche.

Ils ont participé à la première expédition Marco Zacchini, Carmela Fiore, Daniele Landi, Laura Corbo, don Sandro Donghi SDB et moi.

C'était un mois de replacement des idées; le Seigneur nous a accompagné pour nous dépouiller des modalités que notre présence en Ethiopie nous avait donné, Il nous a accompagné aussi pour nous aider à recommencer avec un système et de nouvelles références. C'était une présence en direction de "comprendre quelques choses" et de "chercher dans le cirage".

Après cette expédition nous avons dû nous mettre à genoux, rester en silence, nous confronter sérieusement entre nous et avec les Salésiens aussi pendant les trois années suivantes, pour commencer à entrevoir quelle physionomie pouvait avoir notre présence à Madagascar.

Une grande figure de référence fut don Luigi Zuppini, qui a contribué à libérer de nouvelle potentielle dans la C.M.B (Communauté de la Mission de don Bosco) en nous donnant confiance, en nous ouvrant les portes de Madagascar et en confiant profondément en notre présence à Madagascar.

Avec lui, Directeur à Fianarantsoa, naquit Maison Marie Ma.Mi. Et descendirent les premières personnes et familles pendant plusieurs mois.

Avec don Luigi, qui nous a laissé opérer, nous avons pu constituer le groupe "Sympa" malgache de la C.M.B, premier groupe non-italien de l'Association.

Sûrement ce grand salésien, homme qui avait un bon coeur, il avait bien compris le fondement spirituel et apostolique de la C.M.B.

 

 

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