La déforestation règne dans le massif forestier d'Angavo en raison de la culture sur brûlis et des incendies de forêt, les écologistes incitent les autorités à prendre des mesures. Selon M. Rakotondrazaka Jean de Dieu, président de FIKITAMA, l'association FIkambanana KIadin'ny TAntsaha MAngoro, la production est en danger. En effet, les rivières qui irriguent la production commencent à s'assécher.
Selon M. Rakotondrazaka Jean de Dieu, militant écologiste, il ne reste que des vestiges forestiers dans la zone. Le massif forestier d'Angavo est la seule forêt naturelle des régions Analamanga et Mangoro, dans le district de Moramanga...
Le printemps reviendra et certains agriculteurs subsisteront grâce au défrichement de la forêt. Ils ne font pas de protection contre les incendies, mais lorsqu'ils coupent et font le défrichement de la forêt, la culture sur brûlis, ceux-là se propagent pour brûler toute la forêt qui pousse encore. Face à cela, il y a un danger constant que la destruction se poursuive.
Le manque de pluie ajoute au problème. La rivière qui irrigue les cultures des agriculteurs, la rivière Sandranety, est en difficulté, a déclaré le président de la FIKITAMA. Les rivières commencent également à s'assécher à cause de la déforestation, là où se trouve leur source.
Le chef de file de la FIKITAMA incite également les autorités de l'Etat à regarder de plus près les travaux d'aménagement, dans les communes rurales. Selon M. Rakotondrazaka Jean de Dieu, les agriculteurs ont le droit de bénéficier du développement dans ces zones, et l'administration publique doit continuer. Il y a des projets qui sont déjà terminés, mais qui doivent maintenant être renforcés et améliorés.