L'autosuffisance en riz est actuellement un défi pour Madagascar. Le gouvernement actuel déploie de multiples efforts pour les atteindre et pour que les paysans puissent recouvrer leurs moyens de production selon le Ministre de l'Agriculture, d'Elevage et de la Pèche Ranarivelo Lucien...
Ces efforts sont concretisé par l'investissement sur l'aménagement et reconstruction des infrastructures rizicoles dans les différents pôles producteurs du riz, la formation de paysans en matière de nouvelles technologies, la facilitation des crédits pour les producteurs qui veulent élargir leurs activités.
Madagascar a eu un avantage incomparable face aux pays africains en matière de production rizicole dans les années 1960. Il a connu approximativement un rendement de 2 tonnes par hectare. C'est un rendement très élevé à l'époque par rapport aux autres pays d'Afrique subsaharienne à cause de la pratique agronomique de base par les paysans, du climat favorable à la riziculture, ainsi que d'une longue tradition. Ce rendement stagne pendant des décennies alors que le taux de croissance démographiques n'a cessé d'augmenter. Rendement qui ne connaît une croissance qu'à partir des années 1990, dépassant la barre de 2 tonnes par hectare et le pic de 3 tonnes par hectare n'est atteint que dans les années 2000 selon l'évolution statistique du rendement moyen du riz de la Grande Île.
L'augmentation du rendement moyen du riz est réalisable techniquement même s'il y a les phénomènes naturels tel que le changement climatique qui engendre de déficit pluviométrique dans quelques régions. Différentes technique sont actuellement prêtes à utiliser pour renforcer la résilience aux chocs, telles que les semences améliorée, le calendrier cultural, l'application de techniques P-Dipping en vue d'augmenter le rendement rizicole dans les hautes terres... Reste à faire c'est le renforcement des efforts pour la sensibilisation des paysans afin qu'ils soient convaincus et participent majoritairement aux différentes actions pour relever le grand défi.