05 octobre — Helena Kowalska est née en 1905 dans le village de Głogowiec près de Łódź, elle est la troisième des dix enfants d'une famille d'agriculteurs pauvres. Helena ressent pour la première fois un appel à la vie religieuse dès l'âge de 7 ans (1912).
En 1916, elle commence à se rendre à l'école primaire de Świnice Warckie. Après y avoir passé à peine trois ans, c'est-à-dire à quinze ans, elle commence à travailler pour aider sa famille. À cette époque, elle est persuadée que Dieu lui-même l'appelle à devenir religieuse. En 1924, elle a une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant, qui lui donne l'ordre d'entrer au couvent. Helena part pour Varsovie. Elle tente d'être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée. Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l'âge de 20 ans, le 1er août 1925. Elle y prononce ses vœux le 30 avril 1926, et prend le nom de sœur Marie-Faustine du Saint-Sacrement.
Pendant ses treize années de religieuse, Faustine remplit les modestes charges de cuisinière, jardinière et sœur portière dans les différentes maisons de la congrégation (Varsovie, Płock, Wilno, Cracovie). À la demande de son directeur spirituel, le bienheureux Père Michał Sopoćko, sainte Faustine écrit le Petit Journal. Dans ce livre, elle décrit ses expériences mystiques et précise les demandes que le Christ lui transmet. Sœur Marie Faustine relate qu'elle a eu une vision du Purgatoire en présence de Jésus et de la Vierge Marie à plusieurs reprises, et qu'elle leur a parlé. Par la suite, Sœur Faustine a écrit dans son Petit Journal que le Christ lui a demandé de faire connaître au monde la profondeur de la Miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu'il lui recommande d'annoncer :
- Réciter le Chapelet de la Divine Miséricorde : d'après sainte Faustine, Jésus lui dit : "Cette prière sert à calmer ma colère".
- Honorer l'image de Jésus Miséricordieux : à Plock le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le "Roi de la Miséricorde divine". Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l'autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l'un rouge, l'autre blanc. Se conformant aux ordres qu'elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Jésus promet à Faustine de défendre l'âme qui aura honoré cette image. Avec l'aide du Père Michel Sopocko son confesseur, Faustine entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribue à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencent à prier.
- Célébrer le Dimanche de la divine Miséricorde : Jésus demanda : "Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde". "Qui s'approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments". En canonisant sœur Faustine, la dernière du millénaire, Jean-Paul II donne un éclairage tout particulier à la vie de cette sainte. L'Église catholique prend position officiellement en l'an 2000 en instituant la fête de la Miséricorde Divine. Cette fête a lieu chaque année, une semaine après le dimanche de Pâques. Elle est célébrée pour la première fois le 22 avril 2001.
- Vénérer l'heure de la miséricorde : Jésus demanda à Faustine que l'on vénère l'heure de sa mort sur la Croix, soit 15 h. D'après le Petit Journal, Jésus lui a dit "A trois heures, implore Ma Miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs. Et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans Ma Passion, en particulier au moment où j'ai été abandonné lors de Mon agonie ! C'est là une heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai partager ma mortelle tristesse ; en cette heure, Je ne saurais rien refuser à l'âme qui prie par Ma Passion". C'est l'Heure de la Miséricorde.
En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l'hôpital de Prądnik Biały. Elle passa la plupart de son temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, priant pour la conversion des pécheurs. Elle passa les deux dernières années de sa vie à rédiger son journal. En juin 1938, elle ne fut plus capable d'écrire, et il devint évident qu'elle n'avait plus longtemps à vivre. Elle mourut le 5 octobre 1938. Sœur Marie-Faustine a été béatifiée le 18 avril 1993, puis canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II à Rome.
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