18 septembre — Issue d'une riche famille romaine, elle éleva ses trois filles dans la religion du Christ et la crainte de Dieu. Les noms grecs de ses trois filles, Pistis, Elpis et Agapi ont été traduits en français et en russe : ce sont respectivement Foi (ou Véra), Espérance (ou Nadège) et Charité (ou Liouba).
À Rome, sainte Sophie visitait les églises chaque dimanche et gagnait une multitude de femmes au christianisme. Selon la légende, les jeunes filles et leur mère furent capturées, vers 137, par les troupes de l’empereur, aux oreilles duquel était parvenue la renommée de leur piété et de leur vertu. Émerveillé par la beauté des enfants, l’empereur Hadrien voulut les adopter mais elles et leur mère refusèrent. Stupéfait de constater leur fermeté dans la foi malgré leur jeune âge, l’empereur fit comparaître les filles séparément, pensant que c’était par émulation mutuelle qu’elles osaient ainsi lui tenir tête. Rendu furieux par leurs réponses et leur refus de renoncer à leur religion, l’empereur décida de les mettre à mort. Sophie encouragea ses trois filles — Véra (Foi), Nadège (Espérance) et Liouba (Charité) — durant leur supplice et mourut la dernière. La métaphore est évidente : c'est la Sagesse divine qui engendre dans le cœur des chrétiens les trois vertus théologales que sont la foi, l'espérance et la charité.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Sophie de Rome de Wikipédia en français (auteurs)