17 juin — Fils de Hyvarnion, barde venu de Grande-Bretagne et de Rivanone qui aurait vécu un moment à la cour du roi franc Childebert, Hervé, né vers 520, est aveugle de naissance. Ses parents auraient vécu au manoir de Lanrioul en Plouzévédé. Après la mort de son mari, Rivanone se serait établie sur le territoire de Keran, où elle aurait élevé son fils encore en bas-âge.
Hervé, après avoir été un disciple du moine Martianus (ou Harchian), aurait été vivre près de Saint Urfol, oncle probable de saint Hervé. Son neveu, le futur saint Hervé, eut par révélation connaissance de la mort de Saint Urfol et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre ; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante. Saint Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à Saint Urfold à Bourg-Blanc.
Après la mort de sa mère, qui, après une vie "en solitude", serait morte à l'emplacement actuel de l'église paroissiale de Lanhouarneau, Hervé resta vivre un temps dans l'oratoire qu´elle y avait construit et il ouvrit une école. Il fuyait le monde pour mener une vie d'ermite, mais il fut vite rejoint par des disciples ; il quitta Lanhourneau pour revenir à Bourg-Blanc où, dans un premier temps, il ne retrouva pas le monastère, désormais en ruines, où avait vécu Saint Urfold. Un tremblement de terre miraculeux mit au jour le lieu de la sépulture de son oncle. Hervé l'accommoda de pierres. Il se rendit ensuite à Saint-Pol-de-Léon où l'évêque, saint Houardon, lui conféra des ordres mineurs, il devint confesseur tout en refusant par humilité le titre d'abbé, acceptant seulement d’être ordonné exorciste, refusant de devenir prêtre, s'estimant indigne de célébrer l'Eucharistie.
Revenu en Pays de Léon, il délivre un comte, dénommé Hélénus, d'un diable qui avait pris place dans sa domesticité. Ensuite saint Hervé revint vivre à Lanhouarneau où il mourut, entouré de ses disciples, de sa nièce Sainte Christine, etc. Une partie de ses reliques est conservée à Lanhourneau. La majeure parie de ses reliques furent données par le duc Geoffroy à l’évêque de Nantes en 1002 mais elles disparurent de la cathédrale pendant la Révolution française.
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