15 février — Claude La Colombière est né en 1642 à Saint-Syphorien-d'Ozon et mort à Paray-le-Monial le 15 février 1682. Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus à Avignon pour poursuivre ensuite ses études à Paris.

A Paris, il rencontra les opposants à la réforme catholique. Ses études terminées, il fut ordonné prêtre et affecté pour commencer comme enseignant dans son ancienne école à Lyon. Il rejoignit ensuite l'équipe des jésuites chargée de la prédication, et devint fameux pour la clarté et la sûreté de ses sermons.

Après quinze ans de vie religieuse, il fit sa dernière période de probation connue sous le nom de Troisième An, qui devait se révéler décisive dans sa vie. Cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.

En 1674, Claude La Colombière fut nommé supérieur de la résidence des Jésuites à Paray-le-Monial, et c'est là qu'il devint le directeur spirituel de Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine, ce qui fit de lui un apôtre ardent de la dévotion au Sacré-Cœur.

En 1676 il fut envoyé en Angleterre comme prédicateur de la catholique Marie-Béatrice de Modène, duchesse d'York, future reine d'Angleterre. À la cour de Saint-James il mena l'existence d'un religieux et se montra un missionnaire aussi actif qu'il l'avait été en France.

Son ardeur altéra bientôt sa santé et des maladies de la gorge et des poumons parurent menacer son travail de prédicateur. Alors qu'il attendait son rappel en France, il fut arrêté et jeté en prison, ayant été dénoncé comme conspirateur lors du complot papiste de Titus Oates6. Sa qualité de prédicateur de la duchesse d'York et la protection de Louis XIV, dont il était le sujet, lui permirent d'échapper à la mort, mais il fut condamné au bannissement (1679).

Il passa les deux dernières années de sa vie à Lyon, où il était le directeur spirituel de jeunes jésuites. Il meurt à Paray-le-Monial le 15 février 1682. 

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