Lundi 6 septembre 2021 — Vingt-troisième semaine du Temps ordinaire — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 6-11
Dans la culture juive, le jour du sabbat, selon la loi, est réservé pour servir Dieu. On ne peut rien entreprendre à part louer Dieu. Enfreindre ce commandement, c'est de commettre un péché mortel, car c'est un signe d'irrespect de désobéissance envers Dieu. Pour être plus clair, à notre époque, il est seulement permis de se rendre à l'église pour célébrer l’Eucharistie.
Jésus, en se rendant à la synagogue, pour observer la loi, fit la rencontre d'un homme dont la main était desséchée. Il fut épié pour savoir si oui ou non, il va guérir cet homme, afin de trouver un prétexte pour le condamner. Il est de notoriété que Jésus, devant les maux que subissent les hommes, ne peut et ne sait rester indifférent : il se doit d'agir. Sachant pertinemment les arrière-pensées et les intentions malveillantes de ses détracteurs, Jésus ordonna à l'homme de se lever et dit aux autres : "Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ?"
Il est donc important de prendre le courage à deux mains et d'oser faire le bien, en faisant fi des éventuels jugements et condamnations, tant qu'il s'agit de sauver une vie. La position de Jésus est sans équivoque à propos du sabbat : "Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat" (Mc. 2, 27) et à saint Irénée de renchérir : "La plus grande gloire de Dieu est que l'homme soit vivant". Jésus est venu au monde pour sauver tous les hommes, à tout moment.
Pour que cette mission salvatrice, que Jésus a confiée à ses disciples, se poursuive, il faut s'opposer à toute forme d'avilissement de l'homme, à savoir l'abus de pouvoir, et proclamer à cor et à cri la vérité. En d'autres termes, éradiquer la culture de l'égoïsme, vil esprit de ce monde, qui conduit à la mort.
Suivant l'exemple de Jésus, n'ayons ni peur ni honte de faire le bien, lui qui est mort pour la vérité, mais à jamais ressuscité.
