Mercredi 2 juin 2021 — Neuvième semaine du Temps ordinaire — Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12, 18-27
Aujourd'hui, l’Évangile nous parle de la résurrection des morts. Sur ce sujet, Jésus apporte des enseignements, partant d'une question que les sadducéens lui ont posée.
Qui sont les sadducéens ? C'est une secte qui s'est formée au IIe siècle avant Jésus-Christ et qui était très puissante au temps de Jésus. Les sadducéens ne croient pas à la résurrection, ce qui n'est pas chose étonnante, car ils n'admettent dans le canon des Écritures que le Pentateuque. On ne peut pas les blâmer de cette incrédulité, car leur connaissance de la Parole de Dieu est ainsi limitée. De plus, ils n'ont pas fait l'expérience de la résurrection de Jésus, vainqueur de la mort, un événement fondateur de la foi.
Chers chrétiens, Jésus profite de cette occasion pour nous révéler qu'il y a une vie après la mort. Il s'agit d'un mystère, car c'est une œuvre de Dieu que l'esprit humain ne peut concevoir, comme l'a déjà souligné saint Augustin : "l'homme est tellement fini qu'il ne peut appréhender Dieu qui est infini". Les sadducéens étaient convaincus que la mort a le dernier, que c'est le point final de tout être vivant, mais Jésus leur démontre leur tort, car après la mort, commence une toute autre vie, diamétralement opposée à celle de ce monde, car "on est comme les anges dans les cieux" selon l’Évangile ; et c'est ce que confirme la préface de l'absoute : "la vie n'est pas détruite, mais transformée".
Notons que c'est la raison pour laquelle nous recevons le baptême, pour que nous puissions jouir de cette vie avec Dieu, dans l'au-delà. Jésus en est les prémices et il y prépare notre place. D'ailleurs, en terminant la profession de foi, nous déclarons : "j'attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir". Nous sommes alors invités à nous accoutumer avec les Écritures Saintes, à nous en imprégner, car rester ignorant de la Parole de Dieu, c'est s'interdire la connaissance de Dieu, selon saint Jérôme.
Jésus, que le reste de nos jours soit la préparation de la vie avec toi dans l'éternité. Amen.