Vendredi 23 avril 2021 — Troisième semaine du Temps pascal — Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur — Évanjely Masina nosoratan'i Masindahy Jean 6, 52-59
Nous sommes presque à la fin du discours sur le pain de vie. Dans ce passage commence la partie la plus controversée, et les Juifs se replient sur eux-mêmes et commencent à se disputer sur les affirmations de Jésus. Ils n’ont pas compris les paroles de Jésus : En vérité, e vérité je vos le dis, à moins que vos ne mangiez la chair d Fils de l’homme et que vous ne buviez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous (Jn 6, 53), car ils les prennent au pied de la lettre. La chair et le sang expriment la vie et le don total de soi-même.
La parole de Jésus scandalise les juifs parce que la Loi de l'Ancien Testament, par respect pour la vie, interdit de manger du sang (Dt 12, 16. 23 ; Ac 15, 29). Le sang était le signe de la vie. Mais Jésus veut transmettre un autre important message car boire son sang signifie assimiler le même mode de vie qui a marqué la vie de Jésus. Ainsi, en participant au banquet eucharistique, nous assimilons la vie de Jésus Christ, don de soi.
La participation à l'Eucharistie évoque une dimension mystique. Cette dimension est expliquée par saint Paul dans sa lettre aux Galates : si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi (Ga 2, 20) et de l’Apocalypse : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi (Ap. 3, 20); Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. (Jn 14, 23)
Comprendre Jésus, Pain de vie n’est pas facile mais nous avons besoin de lire ses Paroles dans l’Église. Nous avons besoin aussi de s’assimiler avec Jésus Christ, cela relève de la grâce de Dieu et surtout maintenir le désir de s’unir à Lui notre Sauveur et notre Dieu. Demandons donc à Dieu cette grâce et ce désir ardent d’être avec Lui.
