Dimanche 7 mars 2021 — Troisième dimanche de Carême — Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle — Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 2, 13-25

Dans l’Évangile que nous venons d’écouter, Jésus empêche le peuple juif d'utiliser le temple de Dieu comme maison de commerce : "Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce." Pendant son ministère, Jésus était toujours miséricordieux et il avait de la compassion envers les gens qui étaient avec lui. Prenons comme exemple les pécheurs et les malades qui demandent l’aide de Jésus. Jésus offre souvent aux malades un don infiniment plus excellent que la guérison du corps, le pardon des péchés qui guérit leurs âmes (cf. Mt 9, 2). Mais dans l’Évangile que nous avons écouté, Il était particulièrement sévère envers les gens qui utilisaient le temple comme maison de commerce.

Ici, Jésus nous amène à reconnaître la valeur sacrée du temple de Dieu. Notons que le temple représente dans la culture juive le centre des pratiques cultuelles et aux alentours sont proposés en vente les animaux pour l'holocauste. Jésus n’a rien contre, mais il s’oppose à ce qu’il soit devenu, un marché plutôt qu’un lieu de culte. Pour Jésus, le Temple est le lieu où l’on vient rendre un culte au Père, un lieu pour rencontrer Dieu.

Nous aussi, nous faisons souvent de l’église une maison de commerce ; cela se ressent à travers notre manière de prier. Parfois, quand nous prions, nous ne cherchons pas la volonté de Dieu, mais nous nous attendons à ce que Dieu se plie à notre volonté. Nous ne demandons à Dieu que ce qui nous fait plaisir. Voilà ce qui irrite Jésus. En plus, nous savons bien que notre cœur est un temple de Dieu. Alors, tant que nous faisons entrer dans notre cœur quelque chose qui nous amène à l’orgueil, à la paresse, à la jalousie, nous en faisons également une maison de commerce.