Vendredi 23 octobre 2020 — 29e semaine du temps ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12, 54-59 — Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume !
Tout comme nous savons prévoir le temps qu'il fera, nous devons savoir interpréter les signes de l'époque que nous traversons : les signes du salut. Tout l'univers est l'œuvre de Dieu, Il l'a fait complémentaire. Il n'y a donc aucune créature que l'on puisse utiliser contre Dieu ; agir de la sorte, c'est insulter le Créateur. Ceux qui le font devraient se repentir, car il n'y a rien que Dieu ne puisse faire si nous nous repentons et que nous nous tournions vers Lui. Mais aussi, il faut se départir de l'idée qui fait que les affaires de foi sont difficiles, inaccessibles et déroutantes ; c'est la même chose que le temporel mais juste un peu plus profond. Le corps et l'âme sont inséparables, autrement, on meurt.
De plus, tant que nous sommes en ce bas monde, n'ayons pas d'ennemis, ne nous créons pas d'ennemis, ne nous disputons pas, ne nous querellons pas, ne persécutons pas, ne nous offensons pas, ne nous calomnions pas... Les paroles de Jésus sont claires : "Quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui". Tôt ou tard, en quittant ce monde, nous devrons faire face au jugement. Un jugement où il n'y a ni corruption ni complaisance mais amour et miséricorde. Alors avant d'y arriver, il vaut mieux faire la paix. Que personne ne nous doive rien que de l'amour, dit saint Paul. Alors que nos vies soient pleines de tolérance afin que nous puissions sentir le parfum de l'amour et l'odeur de la paix et du pardon. Amen !