Vendredi 25 septembre 2020 — 25e semaine du Temps Ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9, 18-22 — Le Fils de l’homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Quand Jésus s'enquiert auprès de ses disciples, comment ils le connaissaient, Pierre a répondu : "Le Christ de Dieu", c'est-à-dire "Celui qui est oint par Dieu". Dieu l'a oint pour sauver du monde. Le peuple juif a tant attendu le Messie ou le Sauveur depuis longtemps. Les disciples se sont rendu compte que Jésus a toutes les qualités pour être le Sauveur ou le Messie attendu, le Christ, l'Oint de Dieu. Celui que Dieu a envoyé pour prêcher la Bonne Nouvelle aux pauvres et aux opprimés. La profession de foi de Pierre est la preuve que son enseignement a atteint le cœur des disciples. Cependant, cette connaissance que les disciples ont de Jésus - le Messie qui doit souffrir sa passion et mourir sur la croix - doit rester secret. Car Lui seul sait comment il doit mourir. Non pas comme le Messie qui devrait être le libérateur du peuple d'Israël du joug de l'occupation romaine, mais comme Celui qui est venu pour libérer les hommes de l'entrave du péché et de l'emprise de la mort. Le peuple ne le connaît donc pas assez comme étant le vrai Christ, le Sauveur du monde avant qu'il ne soit ressuscité. Ce n'est qu'à sa résurrection que la foi en Lui est complète et parfaite.
Ainsi, La résurrection de Jésus est donc le fondement de notre foi. C'est le souffle qui fait vivre notre identité chrétienne et c'est la force qui anime notre vie quotidienne. Jésus nous conduit là où il est lui-même passé car nous ne pouvons être véritablement chrétiens tant que nous n'acceptons pas de souffrir par amour pour les autres. L'engagement dans l'Église reflètent cette souffrance. Nous ne méritons pas d'être de vrais disciples de Jésus si nous ne portons pas la croix avec lui. C'est une joie d'effectuer le service d'Église quand il est fait avec sincérité et amour, mais le véritable amour est inséparable de la croix. Amen.