Dimanche 12 juillet 2020 — 15e dimanche du Temps Ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13, 1-23 — La semence est la parole de Dieu ; le semeur est le Christ ; celui qui le trouve demeure pour toujours.
Il est de notoriété, et c'est même une habitude chez le Christ, quand Il veut faire passer un message dans ses enseignements, de parler en parabole et Il explique aux disciples les raisons de cette manière de parler en parabole. D'un côté, il y a ceux à qui il a été donné de connaître le mystère du royaume de Dieu, ceux-là ils croient et peuvent donc comprendre. Mais de l'autre, les Juifs qui ne veulent pas croire et qui ne le reconnaissent pas, le Christ ne veut leur révéler Dieu que par les paraboles.
Ici, Jésus s'identifie au semeur qui sème sans distinction sur tous les terrains, que ce soit sur les bords de route ou sur un terrain rocailleux, que ce soit sur un terrain couvert d'épines ou sur une terre bien fertile... lesquels représentent la foule agglutinée autour de Lui. Dieu dispense sa grâce sans discrimination aucune, il appartient à chacun d'entre nous de recevoir cette grâce ou non. Ici, cette grâce n'est autre que la parole de Dieu annoncée au peuple, assimilée aux grains semés dont certains tombent dans le cœur des hommes, y prennent racine et portent des fruits tandis que d'autres, ignorés meurent.
"La parole est sacrée" selon la culture malagasy. La parole de Dieu nous est annoncée mais c'est nous qui nous bouchons les oreilles, faisant de nous une terre inerte, infertile à la parole de Dieu. Assimilons l'enseignement du Christ pour que la parole de Dieu tombe sur une terre fertile et porte des fruits et que nous soit effective la parole du Christ : "À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance".