Lundi 04 mai 2020 — Quatrième semaine du Temps Pascal — Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10, 11-18 — Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Chers chrétiens ! Encore une fois, Jésus se définit comme étant le Bon Pasteur. Le Bon Pasteur est celui qui dispense de l'amour, gratuitement et sans limite à ses brebis. Il est au service de son troupeau et est prêt à se sacrifier pour lui.

Jésus insiste sur ce sacrifice. Le Bon Pasteur n'est pas comme le simple préposé qui au moindre signe de danger s'enfuit et laisse le troupeau à l'abandon. De même au sein de l'Église, tous les fidèles baptisés sont appelés à prendre exemple sur Jésus le Bon Pasteur. Par le baptême, nous ne sommes plus des employés, des salariés en quête de rémunération, dans l'exercice de notre mission.

Connaître est un autre caractère qui définit le Bon Pasteur. En accomplissant notre mission, en exerçant notre responsabilité, connaissons-nous vraiment ceux dont nous avons la charge ? L'enseignant, connait-il ses élèves ? Les responsables des communautés chrétiennes locales, connaissent-ils ceux de sa circonscription ? Il est du devoir du Bon Pasteur de connaître son troupeau.

"J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur", dit Jésus. L'Église ne doit pas et ne peut pas se replier sur elle-même, selon l'exhortation du pape François, elle se doit de sortir. Il est donc du devoir de tout baptisé de tout mettre en œuvre pour que tous les hommes soient dans le même enclos et sous la houlette du même pâtre.