Mardi 10 décembre 2019 - Deuxième semaine de l'Avent.
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu 18, 12-14.
Dieu ne veut pas qu'un seul soit perdu. Chancun de nous est si précieux aux yeux de Dieux que si un seul s'égare, Il ne le laisse pas dans son errance mais Il fait tout pour le retrouver.
En cette période de l'Avent, nous ne sommes pas les seuls à interroger Dieu, à l'instar de cet Évangile, c'est Jésus qui demande l'avis de ses disciples. "Quel est votre avis?", demande-t-Il? En de telle circonstance, prenons garde pour ne pas être à court de mot. Il ne s'agit évidemment pas de débattre avec Dieu, mais d'entretenir un conversation, un dialogue.
Jésus parle ici en parabole en se référant au troupeau de brebis, un animal si emblématique dans la culture juive que s'il arrive qu'une seule soit égarée, tout est entrepris pour la retrouver. Il est vrai que comparée aux cents, une seule paraît presque insignifiante. Mais aux yeux de Dieu, aucun de nous n'est insignifiant. Chaque personne est tellement précieuse qu'au moindre égarement, Il se met à notre recherche. Et notre retour est toujours une grande joie. Un Docteur de l'Église a affirmé que nous tous sommes une seule et même brebis aux yeux de Dieu.
De quelle grandeur qu'ils soient nos fautes et nos péchés, ce sont nos fautes que Dieu n'aiment pas mais nous, nous restons toujours précieux à ces yeux. Il nous cherche et veut que nous revenions à Lui. Ainsi, ce n'est pas la laideur de notre péché, qui souvent nous fait perdre espoir, qui est important mais notre volonté à revenir. Il n'y a rien de bien dans le péché, ce qui est mal est mal mais n'y trouvons surtout pas un prétexte pour ne pas revenir vers le Seigneur.
Il n'y a que le Seigneur qui sait changer le mal en bien. Il n'y a que Lui qui peut enlever l'erroné pour qu'il y ait justesse. Ce qui n'est pas une façon de nous encourager à nous égarer pour avoir de la valeur aux yeux de Dieu. Son seul désir c'est que nous restions tous et toujours auprès de Lui. C'est ce qu'on espère que nous ferions tous en quittant cette vie.
L'autre tentation est de penser que nous faisons partie des quatre-vingt-dix-neuf et non pas celle qui s'est égarée. Cela, c'est pécher par orgueil. Ne ratiocinons pas contre Dieu, Il est éminemment au-dessus de ce que nous pouvons concevoir. Ainsi, ce n'est pas tellement le nombre qui importe, que ce soit l'un ou les quatre-vingt-dix-neuf, mais la parole de Jésus qui est limpide: "Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu". Amen.