Lundi 24 février 2020 — Septième semaine du temps ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9, 13-28 — Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort; il a fait resplendir la vie par l’Évangile.

L'Évangile nous montre ici la victoire de Jésus sur le mal. Il a délivré l'homme des entraves du mal.

Dans ce cas c'est père qui amène son fils auprès de Jésus pour qu'Il le délivre de l'emprise d'un esprit malin. Ce père a déjà présenté son fils aux disciples mais ceux-ci n'ont pas pu expulsé l'esprit: pour les disciples on peut dire qu'il s'agit d'un échec. Un échec qui peut nous arriver, à nous chrétiens, dans notre mission d'évangélisation et de recherche du bien spirituel. Devant un tel cas, il nous est nécessaire d'aller encore plus profondément dans la conversion en mettant en priorité la vie de prière. Avoir la foi, telle est la condition nécessaire pour triompher du mal.

La foi, c'est la condition imposée par Jésus à ce père pour que son fils guérisse et obtienne le salut. Tout est possible pour celui qui croit. Quand nous, avons la foi, Dieu opère en nous et coopère avec nous.

Ici Jésus enseigne à ses disciples qu'il y a des démons que l'on ne peut expulser que par la prière et le jeûne. Pour triompher du mal, la prière assidue est obligatoire. La prière est relation intime avec Dieu et sans Lui nous sommes impuissants. De surcroît, la pratique du jeûne est nécessaire pour vaincre le mal. Selon saint Jean Chrysostôme, le jeûne est une force qui nous soutien dans le combat contre les ennemis spirituels et qui nous libère du péché.

 Seigneur, fais croître en nous la foi.