Vendredi 14 février 2020 — Cinquième semaine du temps ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7, 31-37 — Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.
Jésus n'arrête pas d'aller vers les villages, les hameaux et même jusqu'au bord de la mer et guérit les malades et les infirme: cela veut dire qu'Il veut sauver tous les hommes et l'homme intégral. Ici, il guérit ce sourd-muet à qui on lui demande d'imposer les mains d'une manière particulière, rappelant les symboles de nos sacrements. Et d'un Il l'ammena à l'écart. Emprunter le chemin du salut est d'abord une décision individuelle: "Je te baptise" et non pas "je vous baptise", "bénissez-moi car j'ai péché" et non pas "bénissez-nous car nous avons péché". Il n'y pas de sacrement collectif. Et de deux comme à son habitude, Il aurait pu simplement dire: "lève-toi" ou "c'est ta fois qui t'a sauvé"... mais Il a pris la peine de lui mettre les doigts dans l'oreille et de sa salive lui mouiller la langue, comme on nous a oint ou comme on nous a ondoyé. Et de trois, la parole "Effata".
Mais nous, aujourd'hui, nos oreilles ont besoin d'être touchées pour éliminer le brouhaha du monde nous empêchant d'entendre l'appel de Dieu et le cri de détresse des autres. De même notre langue a besoin d'être touchée pour être déliée des mensonges, des jurons et des médisances...