Les enfants sont la joie de la famille et de la société, affirme Pape François. Ils sont un don de Dieu. Il existe un lien étroit entre parents et enfant grâce à leur consanguinité. Suite de catéchèse du Pape François sur la famille, avec P. Justolat E. Rafaralahimboa :
Devant Dieu, nous sommes tous des enfants : enfants, adolescents, jeunes, et ceux qui sont considérés comme des adultes parce que nous tous appelons Dieu le Père quand nous citons la prière que Jésus nous a enseignée, "Notre Père qui es aux cieux". Par conséquent, nous devrions nous comporter comme des enfants devant Dieu. Tous les chrétiens ont reçu ce grand don d'adoption comme enfants par le baptême que nous avons réçu. Tous ceux qui sont appelés enfants ont aujourd'hui besoin de l'Église, de la société et de la nation en tant que famille pour s'occuper d'eux et en tant que parents qui les soutiennent.
En effet, il existe un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. Nous devons bien penser à cela. Il existe un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. La joie des enfants fait palpiter le cœur des parents et réouvre l’avenir. Les enfants sont la joie de la famille et de la société. Ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, ni l’une des nombreuses façons de se réaliser. Ils ne sont pas davantage une possession des parents... Non. Les enfants sont un don, ils sont un cadeau: vous comprenez? Les enfants sont un don. Chacun d’entre eux est unique et irremplaçable; et ils sont en même temps incomparablement liés à leurs racines.
Etre fils et fille, en effet, selon le dessein de Dieu, signifie porter en soi la mémoire et l’espérance d’un amour qu’il a réalisé lui-même en allumant la vie d’un autre être humain, original et neuf. Et pour les parents, chaque enfant est lui-même, il est différent, il est autre. Permettez-moi d’évoquer un souvenir de famille. Je me souviens de ma maman qui disait de nous — nous étions cinq —: «Mais moi j’ai cinq enfants». Quand on lui demandait: «Lequel préfères-tu?», elle répondait: «J’ai cinq enfants, comme cinq doigts. [Le Pape montre les doigts de la main] Si on me frappe sur celui-là, ça me fait mal; si on me frappe sur cet autre-là, ça me fait mal. Ils me font mal tous les cinq. Ce sont tous mes enfants, mais ils sont tous différents comme les doigts d’une main». Et c’est ainsi qu’est la famille! Les enfants sont différents, mais tous sont des enfants.
