Le père de famille doit être miséricordieux et humble, a exhorté le Pape François, et il doit être patient à l’éducation de son enfant. Suite de catéchèse du Pape François sur la famille, avec P. Justolat E. Rafaralahimboa :
Un bon père sait attendre et sait pardonner, du plus profond de son cœur. Certes, il sait aussi corriger avec fermeté : ce n’est pas un père faible, accommodant, sentimental. Le père qui sait corriger sans humilier est aussi celui qui sait protéger sans se ménager. Un jour, lors d’une réunion de mariage, j’ai entendu un père dire : « Parfois, je dois donner une petite claque à mes enfants... Mais jamais sur la figure pour ne pas les humilier ». Comme c’est beau ! Il a le sens de la dignité. Il doit punir, il le fait de façon juste et il va de l’avant.
S’il existe donc quelqu’un qui peut expliquer jusqu’au bout la prière du « Notre Père » enseignée par Jésus, c’est vraiment celui qui vit en première personne la paternité. Sans la grâce qui vient du Père qui est aux cieux, les pères perdent courage, et abandonnent la partie. Mais les enfants ont besoin de trouver un père qui les attende lorsqu’ils reviennent de leurs erreurs. Ils feront tout pour ne pas l’admettre, pour ne pas le faire voir, mais ils en ont besoin; et ne pas le trouver ouvre en eux des blessures difficiles à cicatriser.
L’Église, notre mère, est engagée à soutenir de toutes ses forces la présence bonne et généreuse des pères dans les familles, car ils sont pour les nouvelles générations des gardiens et des médiateurs irremplaçables de la foi dans la bonté, de la foi dans la justice et sous la protection de Dieu, comme saint Joseph.