Non seulement les adultes doivent éduquer et prendre soin des enfants, mais ils doivent imiter leur sincérité, leur humilité. Poursuivons le catéchèse de Pape François sur la famille avec l’explication de P. Fenohasina Dorysse Randrianjatovo.
Un jour, Jésus sermonna ses disciples parce qu’ils éloignaient les enfants que les parents lui apportaient, afin qu’ils les bénissent. Le récit évangélique est émouvant : « Alors des petits enfants lui furent présentés, pour qu'il leur imposât les mains en priant ; mais les disciples les rabrouèrent. Jésus dit alors : “Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux.” Puis il leur imposa les mains et poursuivit sa route » (Mt 19, 13-15). Comme cette confiance des parents est belle, et cette réponse de Jésus ! Comme je voudrais que cette page devienne l’histoire normale de tous les enfants ! Il est vrai que grâce à Dieu, les enfants ayant de graves difficultés trouvent très souvent des parents extraordinaires, prêts à tous les sacrifices et à toutes les générosités. Mais ces parents ne devraient pas être laissés seuls ! Nous devrions les accompagner dans la difficulté, mais aussi leur offrir un moment de joie partagée et de joie insouciante, afin qu’ils ne soient pas uniquement pris par la routine thérapeutique.
Lorsqu’il s’agit d’enfants, quoi qu’il en soit, on ne devrait pas entendre ces formules de défense juridique toutes faites, du genre : « Après tout, nous ne sommes pas un organisme de bienfaisance » ; ou bien : « dans le domaine privé, chacun est libre de faire ce qu’il veut » ; ou encore : « nous sommes désolés, mais nous ne pouvons rien y faire ». Ces mots ne servent pas lorsqu’il s’agit des enfants...
Suite de la catéchèse de Pape François sur la famille, audience générale, 08 avril 2015