En ce temps-là,
on venait de crucifier Jésus,
et le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
“ Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! ”
Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant :
“ Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! ”
Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
“ Celui-ci est le roi des Juifs. ”
L’un des malfaiteurs suspendus en croix
l’injuriait :
“ N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! ”
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
“ Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. ”
Et il disait :
“ Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. ”
Jésus lui déclara :
“ Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. ”